lundi 8 décembre 2008

la fin d'un monde

Ruminer ses pensées, ça sert pas à grand chose.

Faire une croix, une fois pour toutes, sur le passé.

On le dit souvent, mais quelques fois, on a l'impression de revenir au point de départ.

On court autant qu'on le veut, mais on n'avance pas.

Il arrive qu'on ait le sentiment de se perdre entre temps,

mais en fait, on ne fait que se frayer un chemin.

Faut pas avoir peur d'aller marcher dans la tempête...et de danser!


L'inspiration du moment: The End of the World as we know it -REM

samedi 6 décembre 2008

Métro Rosemont

Assise dans le train du métro, je te regardais nerveusement, cherchant à tout prix quelque chose à dire. Je jouais avec mon porte-feuilles...pour passer le stress j'imagine. Tu y as alors jeté un coup d'oeil. C'est là que tu as vu que ta photo avait changée. Tu n'y étais plus...je te l'avais bien dit; elle est cachée depuis plusieurs mois déjà... Ça t'a fait comme un coup de poing au ventre, je le voyais bien. Moi je commençais à avoir la gorge sèche, j'avais de la difficulté à respirer. Le trajet devenait lourd. Le temps semblait s'étirer, tout comme la distance entre nous.

On est sorti à la station Rosemont, bien avant notre destination. On s'est assis sur un banc et on y est resté pendant une heure. Une très longue heure. Tu voulais comprendre, savoir. Moi j'essayais d'expliquer. Je ne savais pas quoi dire, mis à part que ça ne fonctionnait plus. Je ne savais pas pourquoi, mais je n'étais pas capable de te le dire. Tout ce qui sortait, c'était mes larmes...et les tiennes. Un train est arrivé, mais on est resté sur le banc. Les passants nous observaient du coin de l'oeil. Plusieurs trains ont passés, mais nous restions toujours sur le banc. Je n'avais plus la force de bouger, ni celle de partir.

Je me suis finalement résiliée et suis partie la première. J'ai pris le premier siège près de la fenêtre. Je t'ai fait signe de la main alors que le train se mettait en route. Tu avais ton chandail beige, celui avec la ligne bleue en plein centre. Ce soir-là, c'était la dernière fois que je t'ai vu...
Adieu Sam,
ta Blanche.
L'inspiration du moment: Samson - Regina Spektor

lundi 24 novembre 2008

Home sour-sweet home

" Tu sais que ça fait un mois que j'endure la présence de notre géniteur TOUT SEUL! "

C'est quand ton petit frère te dit ça, que tu réalises que ça fait un bout que t'as pas vu la maison...

"Tu sais, dans le temps des fêtes, on dit: "Si t'es trop saoul prends pas ton char, prends le bus." C'est pas correct ça...si t,es trop saoul pour conduire un char...tu devrais pas conduire un bus me semble..."

C'est quand le géniteur en question te dit ça, que tu comprends pourquoi ça fait un bout que t'es pas allé à la maison...


L'inspiration du moment: Sweet Home Chicago - The Blues Brothers

lundi 17 novembre 2008

Les voisins copulent et moi je pense à toi

Novembre, c'est le mois qui devrait pas exister.

Novembre, c'est mort. C'est froid. C'est noir. Ça brise mon moral.

Ce matin, des grattements dans le murs de ma chambre m'ont réveillée. C'était les voisins. Habituellement, ce grattage-là, c'est leur grattage de soir. Faut croire qu'ils étaient en forme ce matin. J'ai collé mon oreille contre le mur. Je voulais pas écouter, j'étais juste curieuse. Je sais pas pourquoi d'ailleur...disons que c'est pas dans ma nature. C'était juste drôle d'imaginer le voisin sur la voisine, avec sa face de poisson frit à lui, et sa face de lapin à elle. Quel zoo ça doit être! Le grattage a continué, je me suis lassée après une minute.

Je me suis levée pour faire un peu de ménage. C'était Kaboul dans ma chambre. En rangeant mes vêtements d'hier, j'ai apperçu ton crayon. Il était posé sur le coin de la commode, à la même place où tu l'avais laissé. Ça fait déjà 3 semaines qu'il y est. C'était le soir où tu étais venu souper à la maison. On avait mangé du spaghetti, rien de très exceptionnel, puis on avait écouté un film. J'avais posé la tête sur tes cuisses, tu me flattais les cheveux. La même mèche durant une heure. J'étais si bien...je crois même que je m'étais endormie. Puis on était allé se coucher. J'avais une main agripée à tes cheveux, tu me regardais dormir. C'était en octobre. Quand les feuilles étaient couleur cerise et cassonnade. Quand je m'emmitouflais dans mon foulard bleu.

Le grattage a cessé lorsque j'ai fermé le tiroir de chaussettes.

Maintenant c'est novembre.
J'attends encore que tu reviennes chercher ton crayon...

Les voisins copulaient...et moi je pensais à toi.
L'inspiration du moment: Sideways -Citizen Cope

jeudi 13 novembre 2008

Missing you...but not that much after all

Y'a une photo de toi dans ma chambre. Je l'ai cachée derrière celle de Céline et Thierry. Celle dans le cadre bleu. J'aurais pas dû la garder, je sais, mais j'étais pas capable de m'en débarasser. Ça fait un bout qu'elle est là... j'osais pas la regarder. J'avais presque réussi à oublier qu'elle était là. Mais la semaine passée, Martine a fait du ménage dans ma chambre. Elle a vu ta photo et elle me l'a montré. Moi je savais pas quoi dire, je savais pas quoi faire. J'ai figée, j'ai juste figée. J'me suis assise sur la chaise de la cuisine, puis j'me suis mise à pleurer. Mais j'ai pas pleuré beaucoup là...juste un peu. Juste assez pour que je me rappelle toi et moi.

Puis après, juste quelques minutes après, j'ai arrêté d'un coup sec. On dirait que je me souvenais plus de rien. J'avais une image de toi, j'avais une image de moi, mais c'était tout. J'avais oublié tout le reste. Le début était vague, le milieu était mort... y'avait juste la fin qui était encore un peu dans ma tête. Mais j'me rappelle plus comment on en était arrivé là.

Tout à l'heure, j'ai pris ta photo dans mes mains. Je l'ai regardé longtemps. Je t'ai fixé jusqu'à temps que ton visage devienne embrouillé, jusqu'à temps que tu ne veuilles plus rien dire pour moi. Puis à ce moment là, à ce moment précis, j'ai souris. Pour de vrai. Un vrai sourire, qui vient du fond de mon ventre. Un sourire qui me rends légère, qui me donne envie de voler.

Je n'ai plus besoin de toi.

mardi 28 octobre 2008

I get by with a little help from my friends

Je suis lâche.
Je suis mou.
J'ai peur de tout. J'ai peur d'avancer, de confronter l'inconnu.
La moindre embûche m'écoeure, je sais pus comment agir, je sais pus comment penser.
Je suis pas capable de prendre une décision par moi-même, j'ai toujours besoin de l'avis des autres.
Je suis pas capable de faire quelque chose de nouveau seul. La solitude m'effraie.
Je jalouse à rien. Ça me fait chier que tu sois heureux, quand ma vie va mal. Fa'que j'suis bête, parce que j'ai pas envie de te parler. Je deviens grognon, pi j'me renferme.

Si j'étais une femme, je ferais passer ça sur mon SPM.

C'est Guy qui avait raison: "On a juste une vie à vivre! Aie pas peur, pis fonce!"

Mais moi j'ai tout le temps peur. Fa'que je fais rien, j'attends qu'un miracle se produise. Pis un jour, ben mon miracle est arrivé, mais y'é r'partit ben trop d'bonne heure. Y m'a laissé tout seul encore. Si c'est pas un signe pour me dire que ça sert à rien d'essayer, ben je sais pas c'est quoi! J,espère qui va revenir un jour.

D'ici là...j'attends.

Salut là!
Léo

samedi 11 octobre 2008

Double déménagement

Eh oui, du nouveau ici et là!

Après deux mois de non vie dans le royaume du beige, j'ai finalement pris le temps de changerle titre de ce blogue, qui n'était plus trop adéquat, disons-le. RIP Appartement beige #310...tu resteras dans mon coeur!

Une deuxième chose...

Je délaisserai quelque temps ce blogue, histoire de me concentrer sur quelque chose d'un peu plus intelligent (mon dernier billet sur mes p'tits bonhommes m'a fait réalisé que je n'ai plus 14 ans!!) et d'un peu plus intéressant (mes semblants de textes semi-profonds sur la vie commencent à me blaser).

Donc on se donne rendez-vous sur Culturellement vôtre, pour des chroniques sur l'art, les langues, les voyages et les gens...

Je reviendrai ici dans quelques temps... mais avec des textes franchement plus joyeux que ceux des derniers mois, soyez-en assurés!

jeudi 9 octobre 2008

Dessine-moi un mouton

Je suis probablement la pire fille avec qui l'on pourrait jouer au jeux vidéos. Je n'aime pas les jeux de guerre. Pire encore: je suis de ceux qui bougent la manette pour diriger Mario et ses amis. La seule chose que j'aime des jeux, c'est le début. Quand on peut choisir notre personnage...et je ne vous raconte même pas l'état de bonheur dans lequel je suis lorsqu'on peu l'habiller et le coiffer! Dam! C'est encore mieux que de jouer à la barbie... chose que je n'ai pas vraiment fait lors de mon enfance. C'est peut-être ça qui remonte en fait! Peu importe!
Tout ça pour dire...

Cette semaine, MM m'a fait pas de sa découverte: Faceyourmanga. Un nouveau site pour se créer un avatar. Un petit bonhomme en manga (mais pas trop! Moi Dragonball, j'ai de la misère!) qui nous ressemble franchement beaucoup!

Résultat: ma famille, mes colocs et quelques amis de dessinés, du plaisir, la création d'une nouvelle drogue qui se propage lentement et du temps de ma vie de perdu.

Non mais! Vous trouvez pas que c'est moi tout craché, ça?




jeudi 2 octobre 2008

Ketchup, relish, moutarde

Dans ma lecture de blogues du diner, j'en viens à me ramasser sur le blog de la p'tite Joa. Dans son dernier billet, j'ai pu voir qu'elle avait elle aussi été victime de cette nouvelle tag, où l'on doit montrer une photo de notre bureau. Elle l'avait reçue de Cindy, qui l'avait reçue de MM, qui l'avait reçue de moi, qui l'avait reçu de MelJan.
En lisant son texte, je me suis mise à rire à sa question "La tag ketchup... pourquoi on dit ça, hein? Ketchup?"
Ma réponse: Pour rien! Juste parce que j'avais envie de titrer ce billet "La tague ketchup". J'aurais très bien pu dire la tague BBQ, ou bien la tague... euh...en fait j'me rappelle juste de ces deux-là! Donc voilà, c'était une ou l'autre, juste en mémoriam de ce super jeu de notre enfance...parce que mes voisins et moi, on trouvait ça poche jouer à "kick-la-cacanne".
Et puis, c'était quoi déjà la différence entre la tage ketchup et la tague BBQ?

mardi 23 septembre 2008

Le cirque de la vie


En pause d'étude, je fouine dans le journal que coloc est en train de lire. Que vois-je? Deux grosses pages pleines sur la troupe de cirque Les 7 doigts de la main, et sur leur nouveau spectacle: La vie. (Dont l'extrait en vidéo que je vous présente.)

Les membres de cette formation québécoise travaillent ensemble depuis 2002 et en sont à leur 3e spectacle. Vous avez probablement déja vu leur première pièce, Loft, à la télé. J'ai découvert la 2e, Trace, sur Youtube il y a quelques heures, c'est à couper le souffle!

Je ne peux qu'applaudir la mise en scène, les décors et les costumes, qui donnent une autre dimention au spectacle, une nouvelle dynamique, très contemporaine. On a l'impression de vivre une histoire, d'assister à quelque chose de réel. Ce qui change énormément de l'univers fantastique du Cirque de Soleil.

La vie met en scène la mort. Les âmes au purgatoire, qui tentent de s'échapper de la descente aux enfers. Un cirque magnifique dans une ambiance cabaret qui le rend encore plus séduisant. Un spectacle à aller voir! Il est présenté à la Tohu du 23 septembre au 4 octobre seulement.

Ces vidéos sont un peu longs, mais ils valent la peine d'être vus jusqu'à la fin!

Tague ketchup

Dans cet élan de procrastination, je me prête au jeu de la tag, que m'a lancé Mel Jannard il y a quelques jours. Telle la dernière évincée de Loft story qui se met à nue en entrevue avec le Dernière heure, je vous dévoile mon bureau de travail.





Je tague donc à mon tour:


-Carl

-Sandrine

-Marie-Maude

-Bill

Parce qu'on est tous voyeurs et on aime ça!

Welcome Back Kotter

Je peux maintenant l'affirmer:
Procrastination est revenue de vacances et squatte maintenant toutes les têtes des étudiants...du moins ceux en CRM!
On a un examen demain et il fait beau dehors....cherchez pas plus loin!

dimanche 21 septembre 2008

Encyclopédie on the go

Cet après-midi, évachée sur le lit des unités parentales avec frérot et momy, on parle de n'importe quoi, comme d'habitude. Puis arrive pops sérieux comme un pape.

-Euh Marie?

-Plait-il?

-Tsé, les livres "Cyrus" dans les toilettes. (Eh oui, nous faisons partie de ses familles qui s'instruisent sur le bol.) Les as-tu tous lu finalement quand tu étais petite?

-Euh, oui. (Encore une fois, après une question du paternel, je dois avoir le plus grand point d'interrogation d'étampé sur le front. Ça y est! Il va me questionner sur les lectures de 2e année! "Pourquoi les chiens ont les genoux à l'envers", "Pourquoi les rayons X s'appellent des rayons X" ou pire encore "Comment les fourmis peuvent-elles rester sous la terre sans respirer?".)

-C'était-tu vraiment bon ces livres-là? (Regard digne d'un policier en plein interrogatoire.)

-Euh..ben oui, là. (Ok, Ok, je l'admets, je les ai pas TOUS lus! Je sais pas comment les fourmis font pour pas mourir étouffées! Mais qu'est-ce qu'il veut savoir à la fin?)

-Ah! Ok! J'attendais que le film sorte, mais si tu me dis que c'était bon, je vais les lire tout de suite!

-HUMPH!

Si ma vie était une bande dessinée, on me verrait me taper la tête et juste au dessus, un gros GASP en lettres grasses. Mon papa a vraiment un bizarre d'humour!

Et pour ceux qui se le demandaient encore: Les fourmis respirent à l'aide de trachéoles et de trachées, des tubes qui laissent passer l'air à l'intérieur de l'insecte. Et le plus important: elles ne s'étouffent pas parce que les fourmilières sont très bien aérées. Merci Cyrus!

mardi 16 septembre 2008

Cruel to be kind

Je n'aime pas les bretteux, les tourneux autour du pot, les jaseux pour rien dire, le small-talk juste pour dire, juste pour faire poli. Ceux qui tentent par 10 000 façons de dire quelque chose, sans paraître méchant.

Plutôt, serait-ce que je n'aime pas qu'on me fasse perdre mon temps quand je suis pressée!

Vendredi dernier, 14h30, rendez-vous pour faire "valider" mon C.V. (Déjà que je trouve stupide qu'on ait 2 rencontres pour se faire dire comment on doit faire notre CV pour les stages qui approchent....on n'a plus 15 ans, on s'entend!) Donc, un petit rendez-vous de 30 minutes, je retourne ensuite chez moi, un gros max de 10 minutes à pied, 3h15 j'ai mes bagages en main et je pars pour Montréal avec des amis!

À mon (ancienne) habitude, j'arrive 15 minutes à l'avance (d'un coup qu'il serait libre plus tôt) et j'attends patiemment qu'on vienne me chercher. J'occupe mon temps en lisant 4 lignes de ma lecture obligatoire de la semaine, en fouinant dans le nouveau guide sur les programmes de l'UdeS pour l'année 2008-2009, puis en scrutant subtilement mon voisin, que j'ai affectueusement surnommé Brutus, look du parfait gros bras qui revient de s'entrainer oblige...

14h45. Brutus parti, je jette maintenant mon dévolu sur le réparateur d'imprimante, Léo, qui est venu secourir celle que j'imagine être la secrétaire. Cinq minutes plus tard, je peux enfin entrer. On s'excuse du retard, "des fois, on parle puis c'est long...pi d'autres fois ça va plus vite, tsé ça dépend! Des fois quand les étudiants ont des question ben c'est plus long." Je mets ma face de gentille étudiante, rassure qu'il n'y a aucun problème et sort ce C.V. de mon sac tel Luky Luke aurait sorti son flingue.

On en vient à trouver les petits changements qu'on me répête 45 fois, tout doucement, de peur que la oindre chose puisse me faire de la peine. Je souris, je shake du pied, je m'impatiente, tente subtilement de faire comprendre qu'on peut passer au point suivant, de la façon la plus polie, bien entendu! Papa et maman m'ont bien élevée!

Malheur pour moi, on tombe sur les expériences de travail: "Ah oui, la fameuse patrouille...Celle à la ville? On en a entendu parler beaucoup cet été!" (Oui oui, celle-là même! Récupérons, c'est important...ok on continue siouplâ!! Y'a du monde qui m'attend!) Après avoir été rassurée 78 fois que le taux de placement pour les stages est habituellement très bon, que je ne dois pas m'inquiéter, on réussit à terminer cette rencotre! OUF! Je suis déjà 10 minutes en retard!

Bon, je veux pas être méchante, mais y'a des gens comme ça des fois qui te donnent envie d'avoir une mannette et de peser su'l piton fast forward! En même temps, ils veulent juste notre bien ces gens! C'est normal et je comprends tout à fait...c'est juste que je suis pressée, moi là! Ça me tue!

lundi 15 septembre 2008

Où est Charlie?

Petit clip amusant que je viens tout juste de découvrir en perdant mon temps sur Youtube.

Où est Charlie version "The Bourne ultimatum". Matt Damon peut aller se rhabiller!

mardi 9 septembre 2008

Moving out, moving in, moving on....

L'été tire à sa fin, la rentrée est commencée depuis un gros 3 semaines.

Dehors, ça sent l'automne à plein nez: les foulards et les vestons, les feuilles rouges et les nouveau cahiers d'écriture. Une des périodes de l'année que j'adore! C'est signe qu'une nouvelle année commence, un nouvel appartement nous attend, une nouvelle étape aussi. Mais plus important encore, c'est une première étape qui vient de se terminer.

Il y a quelques semaines, en finissant de déménager, je me suis rendue compte de certaines choses sur ma vie…plutôt, j’ai fait le point sur celle-ci.

Pour contredire Forrest, je vois la vie, non pas comme une boite de chocolats, mais comme un grand bol de céréales. On le remplit de ce que l’on veut, on pige dedans à grande cuillerée, on boit le lait sucré qui est resté au fond. Puis, quand c’est terminé, on a le choix de le remplir ou non. Quelques fois, par paresse, on le laisse trainer sur le comptoir. Il peut nous arriver de l’échapper; et qu’il se casse. Dans ce temps-là, on pleure, on ramasse les morceaux, on les enveloppe, et quand on s’en sent capable, on les recolle. La boite de chocolats, quand elle est vide, y’a plus rien à faire…on la jette. Le bol, lui, il est immortel.

Ce n’est pas de recoller les morceaux qui est difficile…c’est de se convaincre qu’on en est capable. En fin de semaine dernière, j’ai recollé mon bol de céréales Caliméro. J’ai su vivre sans durant cet été…je n’en ai plus besoin…on s’entend, ce n’est qu’un bol. Mais j’ai quand même voulu prendre 5 minutes de mon temps samedi dernier, pour recoller les morceaux.

Voilà…j'ai recollé mon bol à moi. Ça m’a prit le temps d’un été, pour être capable de faire face à ce que je ne voulais pas voir; autant sur mon compte que sur celui des gens qui m'entourent. Une nouvelle étape qui commence avec une nouvelle vision des choses.
Parce qu'il y a des choses qui méritent qu'on s'attarde sur elles, puis d'autres qui n'en valent pas la peine. Dans ce cas-là, faut juste mover on...

Bye bye, boss!

Voilà près d'un mois que le travail est terminé! Après une semaine, je m'ennuyais déjà. Maintenant que ma "vraie vie" est recommencée, c'est moins pire je dirais...

Comprennez-moi, je ne parle pas ici des bacs verts pleins de styromousse, ni des bacs de compost infestés de vers blancs et de l'odeur de fermentation qui les accompagne.

Pour ceux qui ne le savaient pas encore, j'ai fait partie de la patrouille de sensibilisation environnementale de la ville de Sherbrooke (chose que j'ai dû dire 1 000 fois au courant de l'été, si ce n'est pas 2 000). Ah ben maudine! Je nous ai googlé et je nous ai trouvé! Donc bref, notre mandat, bien que massivement très...pour ne pas dire trop large, était prioritairement fixé sur le compost et le recyclage, choses qui demandent beaucoup d'effort, je peux maintenant l'affirmer. Mais bon, je m'étends encore un peu trop. Je reparlerai de ce sujet lorsque Procrastination sera de retour dans ma vie.

J'avais un emploi amusant, à l'extérieur (ne parlons pas de la pluie qu'il y a eu cet été, svp) en compagnie de personnes intéressantes, drôles et intelligentes, avec qui il a été facile partager, apprendre et aussi (mais pas trop souvent, tout de même! humph!) rigoler. Parce qu'en 3 mois et quelques de travail, jamais je n'ai eu l'impression de vraiment travailler....c'était plutôt une partie de plaisir, dès que nous partions en groupe patrouiller dans les rues et répandre la bonne nouvelle.

Je m'ennuie de mes "pas trouilleurs", de ceux qui ont rendu mon été amusant et génial..."worth living" comme d'autres diraient (je sais pas qui dirait ça, mais y'en a sûrement un en quelque part dans le monde!). Ces gens étaient devenus ma famille. Ce qui fait bizarre, c'est qu'on ne se reverra pas avant un sacré bout! Le petit train train du retour à l'école est installé, chacun a ses occupations.
Et malgré les quelques anicroches que nous avons pu vivre, j'en garde un merveilleux souvenir! (maudit que je peux être cheesy des fois!)

rattraper le temps!

Voilà un petit bail que je n'ai pas touché à ce blogue, faute de déménagement, boites qui tardent à se vider, initiation des nouveaux, retour en classe et trépidante vie étudiante qui recommence!

En fait, j'y avais touché, à ce blogue....juste pas eu le temps d'arranger quelques textes et de les publier. Donc voilà, c'est ce que je fais maintenant... ils ont quelques semaines de retard, mais bon, on s'en fiche!

mardi 26 août 2008

Insomnie avec Benjamin et Jérémie

Minuit 52 minutes.
Encore debout, bien que couchée depuis 2 heures.
Je bois de l'eau dans un plat à pop corn acheté au dollorama, vestige laissé par ancienne coloc à l'ancien appart (eh oui, le beige #310).
Je mange une cuillère de crème glacée "cookie dough" de Ben & Jerry's. Pas si tant bonne que ça, malgré son prix trop élevé qui m'a induite en erreur, telle une vraie débutante. (Note to self, ne plus jamais en racheter!)
Je viens de réaliser que mon (mini) congélateur n'a pas le lumière...j'ai dû ouvrir le frigidaire pour avoir une vision claire dans la cuisine. (Est-ce que tous les congélateurs sont comme ça? J'ai jamais pris la peine de remarquer...)

Il est 1 heure du mat.
Je m'endors pas.
J'ai encore mille choses à écrire sur ce blog....plus au autre nom à trouver...ayant officiellement cr*ssé le camp du royaume (la prison?) du beige.

1h04 et encore debout...c'est signe que la rentrée est vraiment commencée...

jeudi 14 août 2008

Les Mille Feux revampés!

Une session de travail en équipe, voilà ce que ça donne!

Notre futur site des Mille Feux est terminé, mais demandera bien sûr encore quelques ajustements!

mercredi 13 août 2008

Semaine de festivités à Sherbyville

L'été tire à sa fin.
Dernière semaine de travail pour ma part, fin de session et déménagement. Pas le temps de chômer!
Vous êtes libres en soirée cette semaine? Venez faire un tour au Parc Central, sur la rue Duplessis dans l'arrondissment Fleurimont.
Du 13 au 17 août (mercredi à dimanche) aura lieu le Festival des Traditions du Monde.
J'y suis jamais allée, mais parait-il que c'est franchement chouette. Musique et bouffe des quatre coins du monde.Que peut-on demander de mieux?
En prime, vous aurez peut-être la chance de me voir travailler! Cherchez le kiosque de l'environnement. Si vous voyez une gang d'étudiants en chandails brun qui vous jasent de compost, eh bien je serai dans le lot! Et si jamais je manque à l'appel, fouillez un peu dans la foule pour trouver une fleur rose géante. Ça risque probablement d'être moi!
Qu'est-ce qu'on ferait pas pour une job, hein?!

lundi 11 août 2008

Tous les chemins mènent-ils vraiment à Rome?

Bernard Werber a vu juste:

"Entre ce que je pense,
ce que je veux dire,
ce que je crois dire,
ce que je dis,
ce que vous avez envie d’entendre,
ce que vous croyez entendre,
ce que vous entendez,
ce que vous avez envie de comprendre,
ce que vous croyez comprendre,
ce que vous comprenez,
il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer."

samedi 9 août 2008

Les vraies questions de la vie

Est-ce qu'on peut prendre une douche après avoir mangé, ou bien il faut attendre 2 heures?

Le Capitaine Crochet, il s'appellait comment avant que le crocodile lui mange la main?

Est-ce que souffler sur de la bouffe qu'on vient d'échapper par terre, ça sert vraiment à quelque chose?

Si oui, quelle loi prime? Celle du 3, du 5 ou du 10 secondes?

Pourquoi est-ce qu'après avoir mangé des asperges, notre pipi pue?

Sherbrooke et la multiculturalité

"Stratos Pizzeria, Le roi de la poutine"

Quand la Grèce, l'Italie et le Québec sont réunis sous le même toit!

vendredi 8 août 2008

Pardonnez-le seigneur, il a été HDmisé

Mon père, hier soir: Pardonnes-nous... nous sommes miséraaaaables....snif... de misérables parents!

Moi: De quessé?

Le paternel: ta mère et moi avons vu ce soir... (pause trèèèès lente, mon correspondant ne sachant taper qu'avec 2 doigts)

Moi qui angoisse: Vu quoi?!Tu me fais peur la!

Le pêcheur: une annonce publicitaire en HD de Rice Krispies...

Moi, soulagée, mais qui s'en tabarn***: Men c*lisse tu!

L'autre qui veux s'expliquer: Dans l'annonce...la maman fait des fleurs en rice krispies et guimauve.... et elle les plantes sur des tiges...et les plantes dans son jardins pour sa petite fille de 4 ans.... et nous n'avons jamais fait ça pour toi....

La carencée en fleur de céréales: Merci papa...mais je pense que je vais survivre!

La télé HD rend les gens bizarres. Chatter avec sa famille sur internet, ça a quelque chose de biizarre... Finalement, c'est peut-être juste ma famille qui est bizarre!

jeudi 7 août 2008

Pâques 4! On était là!

Samedi dernier... épluchette de blé d'inde familiale... presque pas sous l'emprise de l'alcool...

Mon père en étoile par terre dans le gazon mouillé.
Moi qui accourt vers lui pour lui faire de RCR, histoire qu'il ne se noit pas.
Du blé d'inde qui goûte la terre. (Apparement que ça se pourrait qu'il y ait des possibilités qu'on ait échappé de quoi par terre, qu'y disent...).
Ma mère qui dit: " Mon dieu! Ma fille est saoûle!"
Mon cousin qui répond: "Non, elle est juste théâtrale."
Mon frère qui arrive trop tard pour la fête et pleure parce qu'il n'a pas pu cracher du rhum dans le feu comme l'an passé.

Un autre Pâques bien réussi!
Bon, c'tait pas vraiment Pâques...mais nous on appelle ça de même!

lundi 28 juillet 2008

Tic, Tac, Tic, Tac

Ça y est! Le décompte est commencé!
En fait, ça fait déjà plusieurs jours qu'il est commencé. Mais comme je retarde tout, même mon décompte est en retard...m'enfin!

Dans exactement 11 jours, je quitte le royaume du beige. En fait, peut-être 12 jours... ça va dépendre de la locataire-qui-a-un-changement-de-dernière-minute-et-qui-va-peut-être-pas-pouvoir-partir-le-18-faique-c'est-pas-cool-mais-je-peux-pas-chialer-comme-son-bail-fini-le-19).Mais bon, c'est pas comme si on était à 24 heures près, hein?!...Ostifi!

Peu importe! L'important ici est le fait que je je quitte ces murs couleur "crème de provence", si je me fie à la palette de couleurs de chez Benjamin Moore. Dans moins de deux semaines, les murs beiges de l'appartement # 310 veilleront sur des nouveaux locataires. Bien que je vais m'ennuyer (humph) des cris des fêtards saoulons sortant tout droit du bar le plus près, de la musique du Studio sexe et des autobus et trains passant nombre de fois par jour , je ne peux exprimer qu'une libération.

Mon plus grand désarroi reste que le titre de ce blog sera maintenant dénudé de sens!
Vite! Je me dois de trouver un nouveau nom! Top chrono!
Vous avez une idée?

jeudi 24 juillet 2008

J'ai été, cet été...

Choses que j'avais prévu faire cet été:

-travailler 35 heures
-travailler en vélo
-avoir "A" pour mon cours de CRM internet et multimédia
-refaire mes exercices de grammaire
-lire, lire et lire
-aller courir
-aller nager
-aller danser
-apprendre à jouer de la guitare
-pratiquer pour mon cours de djembé
-faire de l'escalade
-voir mes amis à Sherby le plus souvent possible
-voir mes amis à Terrebonne le plus souvent possible
-faire du montage vidéo pour le fun et apprendre comment fonctionnent ces foutus logiciels à l'U
-commencer une liste d'activités pour les Mille-Feux

Choses que j'ai réussi à faire:

-travailler 40 heures
-travailler en char
-maudire la chaleur
-aimer la pluie parce qu'y va faire moins chaud
-travailler en dedans ou en char à cause de la pluie ou du trop chaud
-manager d'avoir un "B" pour mon cours
-aller à mes cours de danse
-aller à mes cours de djembé, mais pas pratiquer chez moi
-lire 4 pages d'un roman déjà lu
-écouter les saisons 1 à 5 de Scrubs et en devenir dangeureusement dépendante
-voir mes amis de Sherby, mais pas assez à mon goût
-voir mes amis de Terrebonne, nombre de fois qui se compte pratiquement sur une seule main
-entretenir une correspondance assidue avec meilleure amie pour la première fois depuis un bon bout de temps! yay

Bon, alors, j'ai pas fait tout ce que j'avais en tête. C'est pas nouveau! Mais j'me plains pas, il me reste encore 4 semaines! Yeah, right! Who am I kidding?

jeudi 17 juillet 2008

Il ne faut pas juger la peau de l'ours avant de l'avoir portée

Mardi dernier, j'ai fait quelque chose que jamais...mais vraiment jamais...j'aurais pensé faire:



J'ai joué à la balle molle!



Ben voyons, y'a rien là, me direz vous. Elle est folle, réechérirez vous! Probablement, oui, mais il faut savoir que pour moi, le base ball et ses acolytes sont les sports les plus plates usr terre.



Pourtant, je me susi surprise à aimer ça!

90% attitude et 20% talent leur criais-je. Avec l'équivalent de 5 gommes Hubba Bubba dans la bouche, démarche non chalente, baton à la main, petit twist de pied dans le sable, mon 90% était facilement atteint!



Thanks to my natural born skills, apparement que je sais comment frapper une balle! Qui l'aurait cru!



Ça m'a amené à penser`à quelquechose que je me dit souvent...et que j'aimerais faire aussi souvent.¸À quoi ça sert de juger (que ce soit une personne ou bien , si on ne connait meme pa sce que l'on juge. Dans la vie, il faut esssayer, prendre des risques...comme celle qui a peur de la balle, mais qui joue quand même.



Il faut se lancer! Résultat? Des courbatures pendant deux ou trois jours, mais après, tout va comme avant!

mardi 15 juillet 2008

1, 2, 3, mon ami le chat.

"Si tu avais à décrire l'amitié en 3 mots. Quels seraient-ils?"

Une amie très chère m'a posé la question récemment.
Sur le coup, j'ai sorti ceux que je croyais importants.

Honnêteté
Un ami se doit d'être honnête, de dire ce qu'il pense, même si ça peut blesser. C'est la base du respect.

Compréhension
Un ami doit être en mesure de comprendre ce que l'on vit, dit ou pense. Il n'a pas nécessairement à être en accord, mais au moins nous comprendre. Une personne qui juge est une personne qui ne comprend pas.

Complicité
Un ami est habituellement sur la même longeur d'onde que nous. Ce sont les petis gestes portés à l'égard de l'autre qui font toute la différence entre un copain et un vrai ami. Un regard suffit pour savoir ce que l'autre pense. Un message sur un post-it. Du pain aux bananes avant un long voyage. Se faire lire son horoscope en dégustant une crêpe fraise-chocolat. Éclater de rire et déranger tous les clients du café parce qu'on voulait faire rire l'autre avec du chocolat plein les dents. La capacité d'être silencieux, ou juste d'écouter et d'être présent pour celui qui en a vraiment besoin.
Plus j'y pense, plus je me dit que 3 mots, ce n'est pas assez.

Et vous, quels seraient vos trois mots?

When Facebook rules my life part 2

Aller voir ses courriels après un (très) (très long) délais de 14 heures.

30 nouveaux messages.

16 de facebook.

maudite marde

lundi 14 juillet 2008

When Facebook rules my life...

Parce que selon vous, chers amis:

STRENGTHS:
most powerful
most enviable
most studious

WEAKNESSES:
person with the best sense of humor
best companion on a desert island

Donc bref, à la 20e saison de Survivor, édition Juste pour rire, je risque fort d'être la pire. Anyways, je vais probablement être en train de me faire servir une sangria par Gilligan, en étudiant sous un cocotier avec le professeur. Et rendant Mary-Ann jalouse par le fait même...on le sait ben qu'elle le voulait dans le fond!

J'ai l'impression que les gens me connaissent mal...ou bien c'est moi qui me connaît mal? Mais reste que ça doit être vrai, c'est Facebook qui l'a dit!

dimanche 13 juillet 2008

Après la pluie, le beau temps arrange les choses

Ça semble cliché, n'empêche que c'est vrai.
Après une tempête (dans le ciel ou dans notre tête), tout s'éclaircit. Il faut parfois laisser les choses reposer, se calmer.
Parce que ce qui est, est. Et ce qui est fait, est fait. On ne peut rien changer. Il faut simplement vivre avec ses choix.
J'aime à croire que rien n'arrive pour rien. Chaque situation, bien que parfois très complexe ou ambiguë, apporte quelque chose de positif. On apprend de ses erreurs. Puis parfois, on arrive à dire que ce n'était pas une erreur. C'était un choix et il faut l'assumer tel qu'il est.
Remettre en doute ses décisions, c'est se douter soi-même. Et ça, c'est la meilleure façon d'oublier ce que l'on vaut vraiment. Mais se victimiser, fuir ou se cacher dans un coin en se persuadant que tout va finir par redevenir comme avant, est loin d'être la meilleure solution. Parler reste toujours , selon moi, le meilleur moyen. Même si ça peut faire peur, ou mal.
Reste que chacun doit faire sa part...et ça prendra le temps qu'il faudra!

mardi 8 juillet 2008

Congrats on being such an ass!

Des fois ce sont les choses qu'on dit.

D'autres fois ce sont les choses qu'on fait.

Mais y'a aussi les choses qu'on ne dit pas, et les autres qu'on ne fait pas.

Habituellement, ce sont celles-là les pires...

dimanche 6 juillet 2008

Terrebonne jet-set!!

Se promener en voiture et voir Passe-Montagne en bédaine arroser les fleurs devant chez lui: priceless.

Voir par le fait même tous mes rêves d'enfant annéantis par la faute d'un boyau d'arrosage: probablement plusieurs heures de thérapies.

Un cochon, un lama, une sorcière et une docteure

J'avais oublié que Passe-Carreau jouait "la femme médecin" dans Pas de répit pour Mélanie.
C'tait bon ce film-là, mais un peu étrange.
Vincent Bolduc toujours aussi...aussi...petit?

jeudi 26 juin 2008

La goutte qui fait déborder le vase...ou fendre le bol

Quand tu éclates en sanglots parce que t'as brisé ton bol à céréales de Caliméro, c'est signe que t'as besoin d'un break...
De quelques jours de repos pour méditer sur ta vie. Des bras de ta maman pour te consoler. Des blagues de ton papa pour te faire rire. Des chamailleries de ton p'tit frère pour te sentir enfin utile! De ta meilleure amie le chat pour partager un chocolat chaud et tes pensées. De ta coloc d'amour pour aller acheter des souliers rouges. De la cabine téléphonique de Bill et Ted pour aller te dire de faire un choix différent.
Puis tu te calmes, tu sèches tes larmes, tu réévalues la situation, tu réalises qu'il y a du positif dans tout ça, et te retrousses les manches.
Un bol, ça se recolle!

mardi 24 juin 2008

Kaïn toé, maudit bébé blond frisé!

Je n'aime pas la St-Jean, ou plutôt, je ne l'aime plus.
De retour en terre natale pour un week-end prolongé, j'en ai profité hier pour voir mes copinots. Dans notre élan habituel de choke-a-chokage, on s'est retrouvé 4 à souper. Les 3 membres masculins du quatuor m'ont livré un spectacle digne du concours du plus gros mangeur de hot dog! "Moi je suis un homme, un vrai! Je suis capable de manger tout ça!"
Puis c'était ensuite l'escale annuelle aux feux d'artifices dans le Vieux-Terrebonne. On a manqué le feu, puis on est arrivé juste à temps pour le speech de fermeture de Kaïn :" Ça a été un party à la hauteur de votre réputation et ça a été un party à la hauteur de notre réputation! Bravo Terrebonne". Donnez moi un sac que je vomisse!

On s'est faufilé parmis la foule de parents qui retournaient à la voiture, bébés et enfants endormis dans les bras (la fille sensible en moi de dire ah c'est tout trognon), de kids de secondaire trop saouls qui hurlaient "Terrebonne make some noise" dans une cremerie (l'adulte en moi de dire go get a life you retard). Au beau milieu des tatous temporaires collés dans le front, des capes, des t-shirts et des lightstick à l'éffigie du fleur de lysé, on en est venu à la conclusion qu'il nous était préférable de c*lisser notre camp de là! Rebroussant chemin, rencontrant de nouveau ces belles gens toutes de bleu vêtues, qui dansaient...titubaient dans la rue en fredonnant le dernier air de Kaïn qui nous était tous dédié.

Donc retour à la voiture où, en chemin, j'ai rencontré amies du primaire et du secondaire, échange bref pour cause de je suis arrivée à destination et elles avaient un taux d'alcool assez élevé dans le corps. C'est bizarre, je me sentais comme une étrangère. Rien autour de moi n'avait changé, mais pourtant je ne me sentais pas à l'aise. Retour aux sources quelque peu troublant.

Il me semble que c'était mille fois mieux quand on était plus jeunes. Quand on allait voir les feux avec les voisins, quand on s'installait dans le gazon en face de l'île, tout près de l'eau. Quand le dragon en papier mâché avait pris en feu. Quand on s'imaginait que le point rouge dans le ciel c'était la planète Mars, et non un avion, parce que dans l'après-midi on avait écouté Mars attaque. Quand réussir à te faire acheter un collier qui flash dans le noir (et qui restait dans le congélateur durant la semaine qui suivait) par tes parents c'était dans ton top 10 des choses qui font que tu aimes la vie (juste après la crème glacée bleue poudre à la gomme balloune).

Bref, je crois que la fête de la St-Jean a perdu sa magie. De toute façon, ça n'a jamais vraiment été, pour moi, une fête pour célébrer la fierté d'être Québécoise. Mais bon, je n'entrerai pas dans ce sujet épineux...peut-être un jour.

"Heille, on va pitcher des ice-packs sur Kaïn!" Petit frère, je suis si fière de toi!!!

lundi 23 juin 2008

Be excellent to each other!

Bill S. Preston Esquire, Ted Theodore Logan, les Wild Stallyns, les evil robot-us's, dudes, babes, excellent et bodacious. Ces mots vous disent peut-être quelque chose?Si vous ne comprenez pas, c'est qu'il manque quelque chose à votre vie! Eh bien courrez immédiatement au club vidéo vous louer "Bill and Ted's Excellent Adventure" (1989) et son sequel "Bill and Ted Bogus Journey" (1991).

Parce que cette semaine j'ai eu la chance de revisionner pour la enième fois ce chef d'oeuvre de la stupidité et du divertissement bas de gamme pour ados, je me suis dit que je devais encore une fois partager ceci avec vous. Keanu Reeves dans toute sa splendeur avec une attitude dudesque de la même trempe de Wayne et Garth.

Je vous laisse avec le trailer du premier film: Deux bons à rien qui voyagent dans le temps pour apprendre leur histoire et passer leur cours d'histoire de secondaire. Si javais eu ça, moi, j'pense que le Boston Tea Party live aurait été mille fois plus cool que raconté par un prof!

Juste parce que c'est trop drôle, allez voir sur youtube la scène où Bill et Ted s'embarquent dans un dur combat avec La Mort dans le but de retourner sur Terre, après avoir été tués par les méchants robots Bill et Ted.


Best movie ever dude!
No way!
Yes way!

p.s. what ever happened to Bill anyways?!

Ça pousse comme de la mauvaise herbe!

Y'a des jours où ça te pête en pleine face:

Quand tu vas porter frérot en voiture à sa première job.

Quand tu l'entends s'époumonner "Vincent y'a un p'tit pénis!" à son ami qui passe en vélo au même moment.

Quand tu découvres que ton ptit frère se fait pousser un pinch.

Quand tu parles avec lui de tes profs de secondaire 4 et 5.

Quand tu réalises qu'il va être à son bal de finissants dans exactement 1 an.

J'me sens comme une matante fatigante qu'on voit qu'une fois par année et qui répète sans cesse: "R'gard donc ça si y'a grandi lui! La dernière fois que j'tai vu t'étais haut de même!"

Ça y est, le temps où je posais mon bébé frère dans la balançoire et le faisais rire est révolu. Nostalgie. C'est ça qui arrive quand tu es trop homesick.

lundi 2 juin 2008

Garden State

Sam: "How are you feeling?"

Andrew: "Safe. When I'm with you I feel so safe."

I miss that feeling...

mercredi 28 mai 2008

Question...

C'tu moi, ou bien un film de Katie et Orbie ça serait vraiment cool?

Sur ce, je vais aller m'acheter une vie.
Y'en a en rabais au Rossy cette semaine qu'on m'a dit ...

lundi 19 mai 2008

Culture club

Non, ce billet ne fera pas honneur à Boy George et son maquillage, mais plutot à la culture en général. Ceux qui me connaissent un tant soit peu savent que je me passionne pour les langues étrangères. Et qui dit langue dit culture, et qui dit culture dit art, musique, dance, pis toute, pis toute! Bref, c'est pas un secret pour personne, la culture et la musique, c'est ma vie (je cherchais quelque chose qui ferait pas quétaine, mais j'y suis pas arrivée!!)

Bref, j'essaie toujours de diversifier mes styles musicaux et de faire des découvertes. Une bonne façon d'y arriver, c'est par les CD's de Putumayo, qui font des compilations de musique du monde franchement allucinantes. (Assez pour mettre de côté le dernier CD singles de Michael Jackson et le dvd de Love Actually que je voulais depuis 1 mois -je sais je suis quétaine. Mais je les achète pas seulement parce que je veux avoir l'air cool et non pop-bonbon devant le beau gars qui travaille au HMV...non...JAMAIS! C'est tellement pas mon genre...*tousse tousse*)

M'enfin, je m'égare encore! Toujours est-il que je tente d'adopter de plus en plus le "vivre et laisser vivre", tout le monde à droit à sa façon de penser et de créer. Mais des fois, y'a des choses qui font tout simplement peur! On m'a fait visionner un vidéo indien sur youtube en fin de semaine, et je trouvais que c'était égoïste de ma part de garder ça pour moi seule! C'est atrocement beau, ou fabuleusement affreux...

George Michael,Shaft, Danny Zucco et Michael Jackson réusnis dans la même personne, en duo avec une Céline Dion sur l'hélium, dans une comédie musicale digne des clans de West Side Story et de Grease en kung-fu, mélangé à une touche de gambadage dans les prés de Sound of Music. Mais malgré la danse du hamster, les minouches de chats et les costumes pris tout droit d'une page du Catalogue Sears 1996, je dois avouer que le chanteur a des sacrés de bons moves!
Pour les plus courageux, il y a aussi une version indienne de Thriller de Michael Jackson...sacrilège! Je refuse!

Cliquez sur le lien, ça en vaut la peine! Vous m'excuserez, mon incapacité à comprendre le fonctionnement de ce site m'empêche de mettre le vidéo directement...

Holidays

Les premières vacances universitaires sont supposées être géniales, mais pour le moment, je dois dire que je trouve ça assez mort. (Bon, faut dire que ce sont en fait mes 2e, alors j'y peux rien j'imagine...) En rattrapant ma lecture blogosphérique (j'invente tellement des mots en ce moment!), je me suis rendue compte à quel point je n'avais pas vraiment pris de nouvelles de mes amis. Et pour cause, certains recommencent les cours, d'autres sont à l'autre bout de la province, du pays ou de la frontière. Les autres travaillent, ou dorment!

De mon côté, je suis trop occupée à me promener sur la montagne de déchets, à rafistoler les filets et des clotures, à enlever de la peinture sur une vieille cabane en bois. (Je compte les jours qui me restent à travailler.) Et avec tout ça, je prends le temps de chocker mon équipe de soccer à cause d'une grippe sortie de je ne sais trop où, de terminer ma lecture de Harry Potter the last one (y'était à peu près temps) et de remettre à demain le lavage du plancher et le désabonnement au Devoir, entre les 1 000 voyages Sherbrooke-Montréal-Laval-Terrebonne que je me suis claqués les dernières semaines (mais qui m'ont fait Ô combien plaisir!)

J'en suis même venue à me dire que je regrettais de passer l'été ici, quand je pourrais le passer avec famille et copinots. Pourtant je sais que je vais m'amuser cet été avec mes amis qui sont ici, puisque de toute façon, que ce soit à Terrebonne ou à Sherbrooke, tout le monde est occupé et a de la difficulté à se voir!

Bon, laissons aller le temps...on verra bien!

mercredi 14 mai 2008

Beam me up Scotty

Moi, dimanche dernier, en regardant Peter Pan chez les garçons perdus dans le film Hook:

"Waa! On se croirait sur Tatooine, y'a deux lunes!"

C'est officiel, je suis une geek finie...

On pourrait pas dire que j'ai une culture générale très développée, à la place? Ça sonne mieux me semble...

mercredi 30 avril 2008

Une fois, deux fois, trois fois, vendu!

Ce qui est chouette dans un déménagement, c'est qu'on se retrouve avec la bouffe que Colocs A et C n'ont pas finie. Assez pratique quand ça fait 1 mois que tu t'es pas acheté de pain et que t'as une rage de grilled-cheese au pain blanc!

C'est aussi chouette parce que nouvelle coloc apporte des trucs que t'avais pas nécessairement chez toi...bref, plus de choix et de diversité! On aime ça!

Mais est-ce que c'est vraiment névcessaire d'avoir 4 pots de confiture de la même sorte, 3 bouteilles de ketchup et 2 pots de mayo?

mardi 29 avril 2008

Quitter...pour mieux revenir?

Coloc A est partie samedi après-midi…la chambre tropicale verte a repris son beige fade et vide. Coloc C a quitté dimanche midi. Ne reste plus que moi, seule parmi les vestiges qui m’accompagneront cet été…histoire de garder un peu d’elles avec moi. Ça va faire bizarre…y’a pas d’autres mots.

C’est l’été pour vrai. Les déménagements annoncent toujours le début d’une période…mais aussi la fin d’une autre. La fin d’une session, la fin d’une année scolaire, la fin d’une première étape dans un nouveau monde. On aurait tous voulu qu’elle se continue, tellement on a apprécié cette étape, mais on se dit que la prochaine sera encore mieux… Donc c’est avec un peu d’amertume qu’on s’est quitté, tout en asseyant de se convaincre que l’été va passer vite…et qu’on se reverra d’ici peu, pour initier à notre tour les nouveaux. Plusieurs sont repartis vers le nid familial, quelques uns sont partis à l’aventure, en B-C ou bien à Boston, histoire de se refaire un peu et de se redécouvrir.

Puis y’a ceux qui, comme moi, décident de rester ici. D’encore essayer de nouvelles choses. Pas trop certaine de ce que ça va donner…on verra bien. Mais reste que j’ai hâte! Parce que très bientôt, la fin du mois d’août annoncera le début des cours…et un autre déménagement. Ouais! Dans quelques mois, l’appartement beige #310 abritera de nouveaux étudiants…Ce sera une autre fin…mais surtout, un autre début!

Au moins, Coloc A2 est arrivée dimanche en fin d’après-midi…elle remplit petit à petit le vide qu’il y a eu dans la chambre A pendant ces 26 heures et quelques. Ça va faire bizarre ça aussi, mais ça va faire du bien…faut s’habituer, s’apprivoiser.

samedi 26 avril 2008

En avril, ne te découvres pas d'un fil

Constat d'une promenade au parc Jacques-Cartier un samedi midi.

Fait chaud, faut beau, on se croirait en été.

Les gars en chest avec un collier en argent dans le cou qui se font bronzer (cramer serait le mot juste) dans leur décapotable, ça devrait pas être permis.

Un ptit gars de trois ans qui est tanné de faire du vélo, c'est trognon tout plein.

Un papi en short cargo et en chandail rayé, c'est vraiment cute.

Un semblant de macho (encore avec un collier en argent dans le cou) qui se promène avec un chien-saucisse, c'est loin d'être viril!

Revenir chez soi et découvrir la chambre de coloc A vide, c'est triste...

jeudi 24 avril 2008

Une nuit à l'école

Mon rêve de jeunesse s'est réalisé il y a quelques heures!
Telle Jessica Barker et Vincent Bolduc, j'ai passé la nuit à l'école...sauf que moi, j'ai pas trouvé de méchantes sorcières dans les corridors de la FLSH...juste un concierge!

mercredi 23 avril 2008

RP, abricots séchés et révision de texte

Moi: Quand on parle de directeurs de communication...quand est-ce que communication va prendre un "s"?

Coéquipier: Ben quand il va être au pluriel....

Moi: Ah...euh, ouais, hein!

Finir un travail de session dans un labo d'info pendant la nuit, c'est franchement cool...jme crorais en plein The Breakfast Club, version sherbrooke moderne (et améliorée??)

mardi 22 avril 2008

Le nouveau p'tit Bob sherbrookois 2008

Ça y est, c'est confirmé:
Y'a ma photo juste en dessous de l'expression "perdre son temps" dans le dictionnaire.

lundi 21 avril 2008

Na-na-na-na, na-na-na-na, hey-hey-hey, good bye!

Avec l'ambiance qui règne au Royaume du Beige, rue Dépôt, on se sent pratiquement en plein Tailgate party.

Les voisins qui geulent, les saoûlons criards sous la fenêtre, les bruits de moteur d'autobus en marche 37 heures par jour et le train qui a dû passer au moins 10 fois aujourd'hui. Ne manque plus qu'un stand à hot dog dans le corridor et on est partis pour la gloire!

Re-tient! 20h18...un autre but...à moins qu'un des gars ait apperçu une très grosse araignée et qu'il ait eu la frousse... hum, m'étonnerait bien!


Ça me fait penser...j'espère qu'ils ne m'ont pas entendu chanter La petite sirène sous la douche cet après-midi!

Sa maison est en carton, pirouette, cacahuète

19h14
Tient! Un autre but je pense bien!
C'est avec des moments comme ça que j'apprécie le fait que mes voisins soient célibataires...

dimanche 20 avril 2008

Vive les vacances, au diable les pinitences...

Y'é temps que l'école se termine quand:

-ta chambre est plus que poussiéreuse, mais t'as pas le temps de faire du ménage
-le frigidaire est pratiquement vide

-tu as une discussion de plus de 5 minutes avec une amie à savoir si "malheureusement" est un adverbe de manière ou de modalisation

-tu travailles dans le salon juste pour avoir un semblant de lumière du jour dans ta face

-96% de tes amis sur msn ont comme nick: fin de session de marde, étudie sa vie, RP, grammarde, institumarde, fondemarde

-tu remplaces la fin des mots par " marde" (vois ci-dessus)...ah non, ça on le faisait à longeur d'année...

samedi 19 avril 2008

appartement # 309

L'avantage d'avoir des voisins qui ont la télé, c'est qu'on peut suivre l'actualité sportive, live!

Samedi, 19 avril 2008, 20h17: le Canadien vient de "putter" un but.

Ça pis des murs de cartons, c'est pas mal la même chose.

jeudi 17 avril 2008

J'ai hâte...

...de me retrouver à 46 ans, célibataire, les cheveux rouges et longs, une grosse jupe à fleur, une veste assortie à mes cheveux et du maquillage permanent cheap plein la face, histoire de pas avoir besoin de me maquiller en clown à l'Halloween.

De passer une soirée avec "ma chum de fille" de 52 ans, trop bronzée, les cheveux teints en noir, les vêtement de sa fille de 21 sur le dos, et surement un tatou de rose entre les deux seins, ou bien un bébé tigre sur l'épaule.

De sortir avec mes amis, un jeudi soir au Mondo de Sherbrooke, à parler de mes problèmes de coeur, de mes séparations, de celui que j'aime-et-que-je-ne-quitterais-jamais-même-si-j'y-ai-déjà-pensé-pis-qu'on-le-faisait-cinq-fois-par-jour-sept-jours-par-semaine-j'te-l'dis-ça-y-allait-aux-toasts!

J'ai hâte de faire de la psychologie à 25 cennes, de me croire intéressante et intelligente en parlant de sexe d'une voix un peu trop forte, à côté d'une table de jeunes de 20 ans.

...ouin...c'est avec des voisins de table comme ça que je réalise que je viellis, que j'ignore ce que me réserve l'avenir...mais criff ça ressemblera pas à ça!!!

mardi 15 avril 2008

Heureux hasard...

Rien n’arrive pour rien dans la vie…Je suis loin de croire au destin et aux trucs du genre, mais en ce moment, je commence à me dire que tout ce que l’on vit a sa raison d’être.

Je me dis que perdre un an à Concordia en traduction (bien que ce qu’on apprend, c’est jamais perdu), c’était pas si grave que ça. Ça m’aura permis d’étudier à Sherbrooke avec la meilleure cohorte au monde! Être partie un an plus tôt, je ne sais pas ce qui serait arrivé. Mes amis n’auraient pas étés les mêmes, ma vie aurait été complètement différente. J’aurais pas fait de théâtre. J’aurais rencontré quelqu’un d’autre dans l’autobus un matin. J’aurais peut-être pas dormi dans une tente sous la pluie avec les même gens. J’aurais pas eu les mêmes colocs. J’aurais peut-être pas eu d’amis pour m’aider quand j’étais en peine. J’aurais pas non plus rencontré des rayons de soleil par millier.

La vie est une succession de rencontres fortuites. Des amitiés naissent, des gens font un bout de chemin avec nous, puis partent, sans dire au revoir, ou bien parce qu’ils le doivent vraiment. D’autres resteront pour la vie, partiront quelques fois, mais reviendront toujours en bout de ligne. La durée des visites et des séparations n’est jamais constante…elle va selon l’humeur du temps. Mais chacun à sa place dans nos cœurs. Chaque personne rencontrée nous permet de grandir, de nous découvrir un peu plus. Parce que, ce sont eux qui font ce que nous sommes aujourd’hui.

Cette année, j’ai eu la chance de rencontrer un nombre incroyable de personnes merveilleuses. Je sais déjà que je perdrai de vue certaines d’entre elles, et que quelques unes resteront très près de moi. Je ne sais pas encore qui, je laisse le temps décider des choses.

Mais une chose est certaine, les amis que je me suis faits ici resterons gravés dans mon cœur pour toujours. J’y peux rien moi, si tout ce beau monde est merveilleux!

dimanche 13 avril 2008

Une poussière dans le vent

Hier soir, Poussière de pissenlit s’est lui-même mangé par la racine. ONPP est dans une boite en arbre, Rage de dent a eu son dernier traitement de canal, Idem se noiera dans quelques semaines, après avoir joué à Richmont.

Hier soir, ça a été notre meilleure représentation. J’ai jamais été aussi fière et contente de moi. De nous en fait. Parce que chacun a donné tout ce qu’il avait. « Ce soir, on la joue pour nous! » Tout a bien été! L’équipe des Mille Feux a franchement assuré.

En l’espace d’une semaine, les comédiens, metteurs en scènes et directeurs sont devenus une famille. Des gens bien différents se sont rassemblés grâce à la chose qu’ils ont en commun : l’amour du théâtre. Ceux avec qui je jouais sont devenus mes frères et sœurs. Celles avec qui j’ai travaillé tout au long de l’année aux communications sont dans mon cœur à tout jamais. Ceux que je considérais déjà comme mes amis le sont encore plus; j’ai pu vivre avec eux une expérience extraordinaire et voir en eux des gens merveilleux que je veux garder auprès de moi pour, je l’espère, bien longtemps.

« Ce soir, ONPP meurt. Donnez-lui une belle mort; la mort qu’elle mérite. » C’est assez troublant comme speech de motivation, mais en même temps, c’est la réalité. On ne jouera plus cette pièce. Il aura fallu de nombreuses heures d’écriture et 8 mois de préparation, pour 3 représentations de 45 minutes. Sur scène, lors du dernier salut, la tension s’est relâchée. Les larmes coulaient à flot, les sourires étaient accrochés sur tous les visages. L’adrénaline est remontée quelques temps après. Fous rire, rangement des décors, course, Fort boyard. On avait l’air de vrais enfants, mais qu’est-ce que ça pouvait nous faire!

Et puis voilà, c’est fini. Chacun rentre chez soi. Les câlins et les « je t’aime » n’ont jamais été aussi sincères. Hier soir, une nouvelle famille s’est laissée sur un coin de rue, la larme à l’œil, en s’échangeant numéro de téléphone et adresse courriel. Bonheur, tristesse et nostalgie (déjà) imprégnaient leur cœur.

Ça me rend triste...mais, je pleure pas… j’ai juste une poussière dans l’œil.

samedi 12 avril 2008

Et la lumière fut...en retard?

Ce soir, c’était la deuxième représentation de Poussière de pissenlit.

J’ai appris cette semaine qu’il y avait des règles non écrites dans le monde du théâtre. De un, mauvaise générale, bonne première (c’est vrai dans notre cas) et de deux, la deuxième est toujours la moins bonne (encore une fois très vrai).

La deuxième, elle a toujours tendance à fouarrer : les comédiens sont confiants du succès de la veille, alors ils ne restent pas concentrés. Ça fait qu’on oublie des bouts de textes, ou bien qu’on parle trop vite, ou encore, qu’on décroche de notre personnage.

Mais des fois, c’est pas le jeu des comédiens, le problème, c’est l’éclairage. Et dans une pièce où tout dépend de l’éclairage, ben quand ça chie, ça chie grave! C’est pas mal ce qui s’est passé ce soir pour nous. Des blacks qui n’apparaissent pas assez vite et qui ne durent pas assez longtemps, une lumière sur le mauvais comédien…ou bien le comédien qui croit avoir la lumière sur lui et parle, bien que ce ne soit pas à son tour.
Bref, les spectateurs n’auront pas pu voir, ce soir, l’interscène où Madeleine parle à sa secrétaire Loulou du foie de volaille farci aux algues dans sa sauce aux fraises qu’elle mangera chez Paul et Thierry, ni celle où Jacky, Anselme et Norbert s’amusent à jouer à Battleship. Et c’est la faute à qui tout ça? Bof! En ce moment, je m’en fou un peu! C’est pas si grave maintenant. Ce qui est fait est fait! Le reste du show c’est bien déroulé. On a ri, on a pleuré. Je me suis amusée, et franchement, c’est ce qui compte le plus je crois maintenant!

On ne peut pas applaudir d’une seule main l’a pas eu facile ce soir….mais demain, c’est la dernière, et croyez moi qu’elle sera la meilleure!

vendredi 11 avril 2008

Figure de pique-nique

Dans mon élan de procrastination pause entre deux devoirs, j’ai découvert, sur youtube, un groupe d’humoristes appelé picnicface. Ces jeunes de Halifax font des clips de quelques minutes sur pas mal n’importe quoi. Mais avec 6 gars et 2 filles, on s'entend que des fois, ça tombe un peu trop dans la facilité de jokes "zizi", "nounes", mais surtout, "tits". Parce que c'est pas toujours facile d'être une fille dans une gang de gars.

Allez jeter un œil sur youtube, ils sont franchement comiques! Le vidéo du kiss est mignon, et ceux de good touch, bad touch et de liberty 45 sont franchement cool! Quelques autres laissent cependant à désirer, ou bien c'est simplement que je ne comprends pas l’humour de la Nouvelle-Écosse…

Vous m'en donnerez des nouvelles!

Lunettes de chat, cheveux crêpés et talons rouges

Ça y est! La première est faite! Poussière de pissenlit a finalement prit vie ce soir Wow! J’avais jamais eu ce sentiment je crois. Un trac de spectacle de danse, c’est même pas comparable, c’est rien, à côté de ça. Le théâtre, c’est un tout autre monde, et je viens à peine d’y goûter, que déjà, j’en veux encore!

Ce soir, je me suis retrouvée devant une centaine de gens. Dans les premières rangées, j’ai vu des visages familiers. Ça faisait chaud au cœur de les voir là, mes amis, mais en même temps, ça rendait le jeu un peu plus stressant! Demain, c’est papa-maman-frérôt et coloc A qui seront présents. Puis samedi, encore d’autres amis!

Après la tonne de « spay-net » qu’on ma mise dans la tête (juste assez pour détruire le quart de la couche d’ozone), Madeleine Rosier était enfin prête! Lunettes sur le nez, talons aux pieds, elle pouvait maintenant sauver le monde entier.
*****

J’ai découvert les Mille feux par hasard, aux journées d’accueil en août. J’étais nouvelle, et j’avais envie d’essayer de nouvelles choses. Je n’avais jamais fait de théâtre de ma vie, mis à part un camp d’été à l’île des Moulins quand je devais avoir 9 ou 10 ans. Ma phrase punch, trouvée par moi-même, c’était : « Ferme la porte, ya des mouches dehors! » (Du talent, vous dites!) Mais ça ne m’a tout de même pas empêché de passer les auditions, et de décrocher ce petit rôle. J’en demandais pas plus! Et ce soir, malgré les difficultés qu’on a vécues cette année (du genre 5 comédiens sur 8 qui lâchent au courant de l’année…ou plus précisément 1 mois avant le show), on a réussi à livrer la marchandise avec brio! Enfin, c’est ce que tout le monde m’a dit!

Mais le théâtre, c’est pas seulement jouer…y’a du monde derrière tout ça! J’ai eu la chance, et le plus immense des plaisirs, à faire partie de l’équipe de communication. Des filles extraordinaires! Puis le CE et les metteures en scène, que j’ai appris à connaitre au fil du temps. Des personnes qu’un jour, j’aimerais considérer comme de vraies amies, pas seulement comme des connaissances. Des gens simples, des gens vrais, à qui il fait du bien de parler… Qui prennent le temps de t’écouter, de comprendre ce que tu ressens et de t’aider.

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« Avant toute chose, rappelez-vous que vous êtes ici pour vous amuser! » Au début, la Marie-Claire qui voulait prendre confiance en elle était assez molle, elle comprenait pas trop de quoi il était question, elle était trop stressée. Mais en ce moment, ça va bien! Je comprends mieux et j’ai juste trop hâte de retourner sur scène avec Jacky, Norbert, Anselme, Nina, Sacha et Réjean.

Alors voilà; poussière vit, puis devra s’éteindre samedi… mais... en fait... non! Je crois qu’elle ne s’éteindra pas : il va toujours y avoir un peu d’elle, et de mes nouveaux amis, en moi.

…Puis en plus, voir Docteur Zucco pogner les nerfs après mon maquillage « waterproof », c’est si drôle!...M’excuuuuze, Mathieu!

mardi 8 avril 2008

Hakuna Matata!

Voilà un... proverbe (?!?)... qui est bien choisi, en cette fin de session trop hâtive...

No stress, un jour à la fois, tout comme Timon et Pumba.

Je pense à eux depuis samedi, à la suite d'une "très sérieuse" conversation entre amis à propos du film. Certains (je ne dévoilerai pas les noms ici, histoire de préserver le bien être mental desdites personnes -oui, je sais, je prends les films de Disney un peu trop à coeur-)...certains, donc, pensaient que Brian Adams était le chanteur caché sous les gros minous du roi lion... Oh que non! C'est Elton John, of course! J'irai pas jusqu'à dire que ça m'a offusqué, j'aurais salement l'air conne, mais je pouvais pas en croire mes oreilles! Grâce à youtube, j'ai pu les convaincre du contraire! (wow...c'est presque pathétique mon affaire...) Alors on s'est amusé à chanter Can you feel the love tonight en gang et a imiter les "dance moves" de Sir Elton...

Mais c'est bizarre comment, dans une autre langue, la tristesse et le désespoir de T&P (avouez que ça fait presqu bad ass) peut paraitre ridicule, même faire rire. Bon déjà qu'en français c'était pas si triste...mais je sais pas pourquoi, en hébreu et en thaï c'est foutuement drôle! Encore une fois, vive la traduction! (Mais je le pense pour vrai cette fois-ci.)

jeudi 3 avril 2008

Je t'aime, moi non plus...

Il y a quelques jours, alors que j’attendais en file, au terminus de Montréal, l’autobus en direction de Sherbrooke, j’ai aperçu l’homme de ma vie. Un beau brun aux cheveux mi-longs, très relax, en jean et t-shirt avec un softshell The North Face. Ouf! J’y peux rien, ça me fait craquer! Je nous voyais déjà faire de la randonnée et la planification du mariage était presque terminée. Je l’avais déjà vu une fois dans l’autobus, un soir, à Sherbrooke. Et voilà que je le revoyais… avec sa copine à ses côtés. Oups! Meilleure chance la prochaine fois!

Je ne sais pas si c’est seulement pour moi, mais on dirait que cette session-ci fut pleine d’émotions et (mis à part quelques exceptions) de déceptions amoureuses et de questionnements, pour tout mon entourage (et moi-même?). À force de regarder ce qui se passe autour de moi, j’en viens à me demander : C’est quoi l’amour? Cette question me trotte dans la tête depuis quelques semaines, et je suis incapable d’y trouver une réponse! C’est quoi, mais surtout, à quoi ça sert vraiment? Comment sait-on si on a déniché l’amour, le vrai, et comment en est-on certain?

Ouais, parce qu’on s’entend, aujourd’hui, on veut vivre des expériences, on n’est pas prêts à s’engager, ou bien on n’est tout simplement pas encore tombé sur la bonne personne. Combien de doigts vous faut-il pour compter le nombre exact de relations que vous avez eues?

Perso, si je compte mon amoureux en 1ere année, qui était mon voisin et dont la couleur préférée était le mauve (hum, ouin…), je n’ai besoin que de deux doigts. En fait peut-être dix de plus, mais ceux-là, ils ont juste jamais été au courant…

C’est moi qui suis vieux jeu? J’ai toujours cru que je n’aimerais qu’une seule personne, que le premier copain serait le bon. J’y croyais, jusqu’à ce que j’arrive à Sherbrooke. Jusqu’à ce que je réalise qu’il ne m’aura fallu que trois mois de vie à distance pour mettre fin à près de 2 ans de fréquentation et de deux mois de vie commune 24/7 en Europe durant l’été.

Donc l’amour, ça tient à quoi? Pas à grand-chose, selon ce que j'ai pu remarquer… Et pourquoi être avec une personne, si on sait pertinemment que c’est simplement en attendant d’avoir trouvé la bonne? C’est pas un peu égoïste, ça?

Peut-être trouverez-vous que je vis encore dans mon monde de petite fille, mais je crois encore au conte de fées. Je blâme pour ça ma trop forte dépendance aux très hollywoodiens chics flics préfabriqués aux happy endings, ainsi que les princesses de Disney, qui font chier à marier le prince Éric, un vanupied transformé en prince Ali, ou bien la méchante bête qui se transforme en beau et gentil roi. Je suis une amoureuse quétaine finie, et je l’assume parfaitement! J'attend toujours mon prince à moi...

Sauf qu’en ce moment, elle est de plus en plus désillusionnée, Cendrillon. Et puis, elle est franchement bien, seule...

mercredi 2 avril 2008

rectification...

Je suis encore plus fière de mo maintenant!!
C'était pas 60 personnes qu'il y avait, c'était 108!!

Wow! C'est si valorisant de voir que ce que l'on fait, c'est jamais pour rien, et que les gens l'apprécient vraiment!

Ça fait chaud au coeur, disons!

lundi 31 mars 2008

Je l'ai bravée, cette montagne.

En y pensant bien, elle n'était pas si grosse cette montagne. Ce matin, elle avait pris la taille d'une colline, puis plus le temps avançait, plus elle ressemblait à une butte, à une motte de terre et de gazon. En ce moment j'ai l'impression que ce n'était simplement qu'un trou de bouette.
Ouais, les perspectives changent, selon l'importance qu'on donne aux choses.
Je peux même affirmer avec un soupçon de certitude que c'était agréable ce stress. Je suis fière de moi. C'est rare que je me dit ça, mais bon, aujourd'hui je crois que j'ai le droit. J'me félicite, j'me dit bravo, j'me donne même une tape dans le dos. (Tiens, ça pourrait presque faire des belles paroles de chansons ça!)
Organiser des conférences, c'est pas de tout repos (une chance que je n'étais pas seule). Parler devant près de 60 personnes non plus...surtout quand la moitié sont tes amis, le quart sont des gens dont tu ignores l'exitence, et l'autre quart sont des professeurs et des journalistes de TVA. C'est pas si gros 60 personnes, mais c'est franchement plus imposant que de parler à 200 personnes que tu ne vois pas assis dans une salle sombre. Mais bon, je considère m'en être bien tiré aujourd'hui. Je n'ai pas oublié la moitié de ce que je voulais dire (comme l'autre fois), je n'avais pas les genous qui menaçaient de flancher à tout moment (comme l'autre fois), et le plus important, je ne suis pas tombée de mes souliers à talons hauts (presque comme l'autre fois)!
Bref, ça va mieux. Et comme dirait l'autre: "On arrivera à Noël en même temps que tout le monde!"
Au moins on aura appris quelque chose de ces aventures: toujours bien relire son texte, parce que Gerry ne fait que du copier-coller!

Quand on voit une montagne

Ça vous est déjà arrivé de vous sentir impuissant face à une situation? Ou bien de simplement ne plus vouloir vous forcer pour surmonter l'épreuve?

Eh bien en ce moment, on dirait que tout va mal. Tout arrive toujours en "shitload"; les problèmes n'arrivent jamais seuls. Donc je stress, je perds patience, je panique, je capote, j'ai envie de pleurer, j'ai envie que quelqu'un prenne soin de moi. Parce que j'en ai assez de m'occuper de tout le monde, de veiller à ce que tout soit correct. D'en faire trop, et de le faire tour croche. Parce que, c'est vrai, il est préférable d'en faire un petit peu, mais extrêmement bien, que d'en faire beaucoup trop, de façon moyenne.
Cette session j'ai opté pour le trop, je le découvre en ce moment. En fait, non. Ce n'est pas trop, ce sont les imprévus qui sont de trop. Ils viennent "fucker le chien".
Mais faut pas que je m'en fasse, parce que je sais que demain à 13h, après la conférence, tout ira pour le mieux...enfin j'espère. Parce que le stress de marde, on aime ça dans le fond! Hum....si seulement!

mardi 18 mars 2008

Prière de ne pas déranger...

Je travaille sagement sur mes travaux au salon du sous-sol de la fac, seule, tranquile, seule et TRÈS bien comme cela, quand un énorme "Ha! Ha! Ha!" sillonne le corridor.
"YEESSSS! Enfin! Ils ont enlevé cette affrosité de fresque!" Un dude à la chevelure proéminente et deux poules qui gloussent surgissent derrière le son.
Le dude aux cheveux trop long est désagréablement bruyant, et ses amies aussi. Grrr, j'aime pas ça le bruit moi! Tu me dérange là! Va-t'en donc! Va perturber la vie de quelqu'un d'autre...
C'est à ce moment que je regrette d'avoir oublié mon iPod à l'appart ce matin. J'ai besoin de tranquilité, et c'est pas avec ces joueuses de babyfoot amateures que ça va arriver. Surtout qu'une des deux se croit en Harley Davidson et qu'elle n'a pas besoin de personne.
Bon, puis un autre arrive...La radio qui joue! Ça s'annonce mal! Le poulailler s'agrandit...je suis encerclée! Être une graine en ce moment, je serais morte! Mais être un renard, je serais rassasiée!
Bon, je capitule; ils écoutent un film...merde. Direction: la table de la café!

lundi 17 mars 2008

Heureuse d'un printemps

Dehors, y’a la neige qui fond et de la garnotte plein la rue. Il est 18h30 et un beau soleil chaud vient dorer la rue King. Ça sent le printemps. Y’a cette odeur de mois d’avril de mon enfance qui traine dans l’air. Celle-là même qui m’indiquait que j’avais plus besoin de mettre mes bottes (sauf pour la journée à la cabane à sucre, à cause de la bouette). Celle-là aussi qui me disait que je pouvais sortir mon coat de printemps (un beau coupe vent bleu marine avec les lignes jaune moutarde sur les manches).Encore elle, qui me chantait que le spectacle de danse arrivait à grands pas.

Aujourd’hui, ça n’a pas vraiment changé. J’ai mis mes converse, je sortirai bientôt mon softshell (si je n’étais pas aussi frileuse!), puis c’est le spectacle de théâtre des Mille-Feux très bientôt (j’arrête pas de le dire, mais je suis donc excitée).

Ce matin j’avais le mottons, j’avais peur des jours à venir. Cet après-midi, tout s’est calmé… J’ai réalisé que mon travail de relations publiques n’était pas si difficile, puis que la conférence que j’organise aura lieu pour vrai cette fois-ci!

Ouf! Cette semaine, qui avait commencé sur une note plus que stressante, vient de prendre une toute autre direction. En plus, c’est Pâques dimanche! Un brunch en famille, ça aide, ça aussi!

Dites donc, elle est pas belle, la vie?

C't'une fois, comprends-tu...

Des fois, t’as l’impression que ta vie ressemble à une vieille chanson des Moffatts. À ce moment-là, t’as un peu honte de te rappeler des paroles des chansons des Moffatts!

D’autres fois, tu pleures en lisant un mail de ta maman d’amour parce que tu t’ennuies de la maison, même si 4 jours avant, t’avais hâte de retrouver ton appartement beige.

Pas trop souvent (peut-être même pas assez!) tu te fais dire que tu joues mou et que tu dois te faire confiance. Ça fesse, mais t’en avais besoin, parce que le show est dans moins d'un mois.

Chaque fois, tu réalises qu’il n’y a rien de mieux qu’une soirée entre amies pour te remettre sur le piton. Le magasinage aussi ça aide!

Depuis trop longtemps, tu te questionnes sur ce que tu as fait et doutes du résultat. Tu te demandes si c'était le bon choix, mais t’es jamais capable de te répondre. T’espères que ça cesse, mais t’espère le revoir aussi. T’espères encore plus ne plus y penser.

C’est plus ou moins fréquent, mais plus ou moins rare, t’emmerdes tes chromosomes qui t’on donné la faculté d’avoir trop de sentiments et d’émotions…

Pour la première fois, tu te réveilles avec les yeux enflés et ça te fait peur, mais t’es trop fatiguée pour t’en faire vraiment.

Trop souvent maintenant, tu traverses la semaine avec une to-do list trop longue qui semble ne jamais se terminer.

Malgré tout ça, tu te dis que ça pourrait être pire, et que dans le fond, tu sais que tu vas y arriver. Faut juste travailler.

mercredi 12 mars 2008

À 5h10 du mat, on aime ça les cours d'Institution de la comm!

"Sérieux, je quitte à la pause! Je serai pas capable de vivre!"

Quand c'est la p'tite Jo qui te dis ça, c'est parce qu'il est grand temps d'aller au lit!
Ouais...non! Encore quelques heures, on fini ça et après bonjour les divans de la fac!

mardi 11 mars 2008

On se conditionnera jamais, faut croire!

On apprend de nos erreurs, qu'ils disent!

Eh bien en ce moment, soit que tout ça c'est de la foutaise et que j'ai rien appris, soit que faire un travail de mi-session la veille de la remise c'est pas une erreur...Hum, j'hésite encore...

Une chose est certaine, demain soir, je vais dormir comme une bûche!

Une autre chose est certaine: au moins je suis pas la seule! L'association des peu futés grandit d'heures en heures!

On ne peut pas applaudir d’une seule main : la joie de se croire comédienne

Je suis une artiste moi! Rien de plus, rien de moins qu’une artiste! (Sentez ici ce commentaire qui pue le sarcasme!) La preuve? La voilà!

Musicienne accomplie (ouais, j’ai toujours pas compris comment jouer de la guitare, mais bon, j’me console avec mon piano, ma flûte, mon saxophone et mes cuillers de bois), j'harmonise ma voix aux mélodies (Fausser serait le mot juste...mais chanter sous la douche, ça compte-tu?). Artiste peintre de renom (j’ai été finaliste dans ma classe pour le Concours des jeunes Desjardins en 1995, mettez ça dans votre pipe!), je suis la prima ballerina (ouais, dans ma tête de « tite fille » de huit ans qui lit Martine petit rat de l’opéra... N’empêche, la danse c’est ce que je préfère!) Mais voilà que depuis l’automne, dans ma rage d’aller vers de nouveaux horizons à l’UdeS, je fais du théâtre! En fait, je pense que je fais du théâtre…ou plutôt j’essaie de faire du théâtre.

Ouais, parce qu’en plus d’être une wannabe chroniqueuse, j’ai réalisé aujourd’hui que j’étais une wannabe comédienne! Je me questionne toujours, d’ailleurs, sur le pourquoi et le comment de la chose. Oui, je suis capable d’inventer des personnages, de rire et de pleurer, mais uniquement quand je rigole avec les copains. Quand c’est pour vrai, quand c’est pas du fake, on dirait que j’y arrive plus. Je bloque.

Après mes nombreux "AH! Non, c’est pas ça! J’mexcuse!" et les "Arrête de t’excuser! Continue de jouer, te laisse pas faire par un mot! Pourquoi tu fais la grimace, c’était bon!" de ma metteure en scène, on a fini cette pratique par un très français de France "Tabarnak! T’as vraiment besoin de travailler ta confiance en toi! Tu l’as, arrête de penser le contraire!".

Je constate toutefois une différence entre s’exprimer par son corps et la musique, puis s’exprimer par son corps et la parole. Il m’a fallu plusieurs minutes avant d’entrer parfaitement dans mon personnage, avant de bien le sentir, de croire en lui, mais surtout de croire en ce que je faisais. Parce que là, je suis toute seule. C’est moi qui parle, c’est moi qu’on observe. Je ne dois pas jouer quelqu’un, je dois être cette personne.
Ce soir, je parlais, mais je me sentais crispée. Prise dans un corps qui ne sait pas trop comment bouger, comment agir. C’est pourtant si facile de livrer des émotions par la danse. Laisser son corps et sa tête s’imprégner de la musique. À partir de là, plus besoin de penser; tout se fait automatiquement, presque machinalement. Courir d’un côté puis de l’autre, sauter, marcher, tomber, rouler, se relever.

Mais bon, le théâtre, c’est pas aussi facile. Pour le prochain mois, je vais devoir travailler sur cette Madeleine Rosier…mais surtout sur cette Marie-Claire Picard qui n’ose pas montrer tout ce dont elle est capable.

Ma mère avait raison. "J’suis belle, j’suis bonne, j’suis fine, j’suis capable." Faut juste que j’y croie et j’apprenne à l’accepter.

mardi 4 mars 2008

La fièvre de la danse

De retour dans le nid familial pour la semaine de relâche je profite depuis samedi du réconfort de mes draps santé, de la cuisine soleil de toscane et du salon musical. J’en ai grassement profité ce soir pour écouter la télévision, chose que -au risque de me répéter pour la 1000e fois- je n’ai pas à Sherbrooke. (Ouais, parce que ma télé pogne pas la télé, mais c’est pas grave, au moins j’ai La championne maintenant!)

Je suis donc allée m’écraser au sous-sol sous la grosse molle (nom affectif que je donne à ma couverte, grosse et molle, vous aurez deviné) pour zapper, comme je trouve insignifiant « l’humour » de 450 chemin du golf. Je tombe alors sur les reprises mal traduites de So you think you can dance, show qui me fait baver, nul besoin de le mentionner et que j’ai manqué cet été, comme je n’étais pas sur le continent. Je suis tombée sur l’une des plus belles chorégraphies que j’ai pu voir de ma vie, créée par Mia Michaels. Elle raconte la rencontre au ciel d'elle et de son père, qui est mort il y a 2 ou 3 ans maintenant. Une pièce touchante, simple et belle, magnifiquement interprétée par les danseurs sur la pièce Time de Billy Porter.

Une autre chorégraphie touchante faite l'année dernière par Michaels lui aura valu une nomination aux Emmy Awards: celle du banc de parc, sur la chanson Calling you de Céline Dion. Mia Michaels a d'ailleurs travaillé sur le show d’ouverture de Céline à Vegas. Quoi qu’on dise sur notre chanteuse nationale, ce spectacle est à couper le souffle et j’aurais donné très cher pour aller le voir. (Très cher, mais moins que le total d’un billet d’avion aller-retour, de l’hôtel et d’un billet de spectacle.) Une scène immense avec 50 danseurs, on peut pas demander mieux! (La 3e minute de ce clip en est la preuve!)
Et pour ceux qui prétendent qu'un gars qui danse c'est fif, je vous mets au défi de lancer une fille au bout de vos bras et de sauter dans les airs comme lui.

vendredi 29 février 2008

L'Europe en sac à dos - Partie 1

Mercredi, 12 juin 2007
Tout était finalement prêt. Comme à son habitude, elle venait tout juste de glisser la dernière fermeture éclaire cinq minutes avant de partir de la maison. « Est-ce qu’on a le temps de faire un tour au centre d’achat avant? » Bien sûr que oui. Maman avait pris le soin de tout calculer, si elle voulait y aller, ils devaient partir immédiatement.

Papa agrippa le gigantesque sac vert lime, celui qui contiendra sa vie complète pour les deux prochains mois. Deux mois! C’est long, qu’elle se disait. Pas tant que ça, mais bon, vu la situation, elle trouvait cela trop long. Partir tout l’été, sans voir sa famille et ses amis, revenir deux semaines, puis repartir définitivement du nid familial. Petit oiseau grandit et s’en va étudier ailleurs. Elle ne pouvait pas croire qu’elle les quittait tous, alors que ces deux mois étaient les derniers qu’elle pouvait vraiment vivre avec eux. Elle se rappela, exactement deux mois auparavant, une discussion au pub du coin avec deux amies. « J’ai plus envie de partir, vous allez me manquer! »

Mais elle avait tout de même hâte de voler de ses propres ailes, de traverser l’Atlantique. Il l’attendait là-bas. Elle savait qu’il serait de l’autre côté des portes, lorsqu’elle atterrirait. C’est pour cette unique raison qu’elle partait. Déjà deux semaines qu’ils étaient séparés. Séparés par un océan, par six fuseaux horaires, par des milliers de villes, par des centaines de milliers de kilomètres. Elle avait hâte de le revoir, de se blotir dans ses bras. Pour cela, uniquement pour cela, ça valait la peine de partir, se disait elle. Deux mois avec celui qu’elle aime. Deux mois complets avec lui, pour compenser des prochains mois où ils ne se verront pratiquement plus. Dur coup à prendre pour les deux, qui vivaient pratiquement ensemble depuis un an et demi.

Elle embarqua à son tour dans le camion de papa. Son petit frère était à ses côtés…petit frère qui sera complètement changé quand elle reviendra, elle le savait déjà. Le moteur se met en marche, et la petite famille se dirige vers le centre-ville, où, pour la 4e fois cette semaine, elle dira au revoir à ses collègues de travail. Elle passa avant tout s’acheter un cahier de voyage, puis va rendre visite à son amie princesse, qui travaillait ce jour-là. Énorme câlin, mélancolie et enthousiasme, elle lui dit à bientôt!

Papa et maman s’impatientent : « Dépêche-toi, tu vas être en retard! » Elle en est consciente, mais rien ne la dérange pour le moment. L’anxiété se fait sentir dans le véhicule. « C’est beau, on peut y aller, là! » Le camion se remet en marche. Direction l’aéroport…

jeudi 28 février 2008

Conte pour tous #12

Aujourd’hui, j’ai rendu la petite fille en moi heureuse. La petite fille, mais aussi grande, puis l’ado, la nouvellement femme et la pas encore madame en moi. Je me suis fait le plus beau des cadeaux! En fouinant au HMV cet après-midi, j’ai frôlé la crise cardiaque lorsque j'ai apperçu, sur un coffret DVD des Contes pour tous, une fillette en maillot rose en plein grand écart avec, en belles lettres roses, mauve et bleues, le titre La championne juste à côté d’elle. Eh oui! Je l’ai enfin trouvé ce film! Depuis le temps que je le cherchais! Je sens que plusieurs doivent en ce moment me trouver un peu bizarre, mais certaines me comprendront…Je ne peux même plus compter les fois où j’ai regardé, écouté, admiré ce film; ces journées d’été passées à faire la roue sur la chaîne de trottoir et les 4 mouvements de gymnastique que j’étais capable de faire "dans le gazon".

Je l’ai écouté ce soir avec ma coloc, qui, oh stupeur!, n’avait jamais vu ce film… « Ah ben là, t’as pas le choix, on écoute ça! » Elle a aimé, malgré le fait que je racontais l’histoire 3 secondes à l’avance, paroles comprises. Et quand j’me suis mise à chanter, elle a pouffé de rire.

Alors voilà, ce soir je suis heureuse plus que tout au monde; j’ai envie de faire des roues dans le corridor! C’est chouette, je l’avais pas vu cette année à Télé-Québec, et maintenant je l’ai pour la vie!

C’est facile d’êêêêêtre champion, si tu fais laaaaaa part des choooooses, car la vie n’est pas rooooose…

lundi 25 février 2008

Ahhh, ces beaux blonds...

"Dans mon âme millénaire, y'a comme un effet de serre"

Ouin... les BB, c'est moins cool, tout d'un coup.
Ça a beau rimer, c'est pas la plus hot poésie du mode, ça.

N'empêche, pour faire un travail de relation publique, ça aide!
Merci Patrick Bourgeois!

dimanche 24 février 2008

Ouin, ben...

Rectification faite, c'est une bonne chose de communiquer.

Puis je dis pas ça simplement parce que j'étudie dans ce domaine (j'avoue que c'est poche de ma part de dire que communiquer ça sert à rien...c'est comme si un boucher devenait végétarien, ou bien si un mime décidait de parler). Je dis ça aussi parce que, bien malgré moi et le sentiment de marde (peur, honte, gêne, mépris mélangé à une bonne dose de "j'me sens conne") qui m'habite depuis deux jours... ou deux semaines... ou deux mois, je sais pu trop... j'ai réalisé ce soir que ça vaut la peine. Ça enlève un poids des épaules.

Ouais, tout compte fait, parler reste toujours la meilleure solution. Ça fait mal des fois, mais comme dirait l'Autre, on va en rire dans quelque temps... Et comme disait mon ami Watzlawick (j'ai tellement écrit son nom sans aller voir dans mes notes...ouais, lui et moi on est de même): "On ne peut pas ne pas communiquer." Criff, il aura toujours raison lui...fait chier!

Note à moi-même: À partir d'aujourd'hui, tu t'en tiens au Cool-Aid, ou bien à la liqueur aux fraises...rien d'autre!

450 and proud of it!

Quoi de plus génial que de voir une fenêtre apparaitre dans mon écran d'ordi, m’envoyant un « Allo Marieeeeee » rose bonbon, suivi d’un « Quand est-ce que tu reviens dans le 450, là? »!

Wow! Que de joie dans mon petit cœur! C’est pas que je les avais oubliés, mes amis du 450 (rive-nord, je me dois maintenant d’ajouter), mais en restant ici, avec tout ce que j’ai à faire, et avec tout ce qu’ils ont à faire, ben, on a pu le temps de se voir. La vie de futur adulte, quoi!

J’ai si hâte de retrouver la princesse, la femme-chat acrobate, la vampire, le nabot, le lutin, le joueur de soccer qu’on voit jamais et la grosse madame (qui ne l’est plus, tiens-je à préciser, comme il a coupé sa magnifique chevelure de déesse). Une pensée toute spéciale au caca barbu qui s’est poussé dans l’ouest…Un câlin-bras virtuel, en attendant!

Wayne’s world, Tim Horton, St-Pat et Sushis thaï, j’arrive!
Merci Pierre-Yves de m’avoir fait sourire!

Let's go back in time

Plus j’y pense, et plus je me dis que retomber une enfant serait la meilleure chose au monde, en ce moment. Plus de soucis, plus de comptes à rendre, plus d’excuses plates à trouver, plus de mensonges, plus de problèmes d’adultes.

Avoir 7 ou 8 ans, quand le summum pour moi, c’était la crème glacée bleu poudre à la gomme balloune qu’on achetait l’été quand le monsieur passait avec son camion vert. Quand je pensais que la job la plus cool au monde c’était être coiffeuse parce que j’aimais ça faire des tresses à mes amies. Quand mon repas préféré c’était le kraft dinner maison de mon papa, accompagné de saucisses à hot dog. Quand on jouait à la tag dehors avec les voisins. Quand j’écrivais des messages secrets avec ma cousine dans sa chambre. Quand sauter par-dessus l’arrosoir, l’été, accoutrée de mon maillot vert et rose fluo, c’était si amusant. Quand aller dans le pit de sable constituait un danger. Quand j’étais rendue assez grande pour aller jusqu’au dep vert en vélo m’acheter un Mister Freeze. Quand ma chambre avait de la tapisserie mauve et rose et que je trouvais ça beau. Quand le devoir de la journée c’était de relier les points sur une feuille pour découvrir un arbre et le colorier par la suite. Quand ma seule peur c’était de rentrer à la maison avec un billet d’avertissement et pas pouvoir écouter « Que le meilleur gagne » et Fort Boyard cette semaine-là.

Ouais…le monde des grands, ça fait peur des fois…

Me, myself and I

Écrire. Lire. Corriger. Chercher. Penser. Parler. Dire. Se taire. S’expliquer. Analyser. Acheter. Manger. Filmer. Animer. Regarder. Organiser. Annuler. Construire. Travailler. Laver. Sécher. Marcher. Courir. Stresser. S’essouffler.

STOP.

Décompressez, relaxez. Ne pensez plus à rien, pour l’instant d’une journée, sinon qu’à votre petit bonheur. Apprenez à ne plus vous soucier des autres, de ce qui a été dit ou fait.

Malgré cette mi-session trop vite arrivée, des fois ça vaut la peine d’arrêter, de prendre du recul, d’analyser la situation (ou pas), d’aller prendre une marche au frais et de sortir ses démons. Un petit peu de moi, moi-même et je, ça fait pas de tort, des fois...