jeudi 3 avril 2008

Je t'aime, moi non plus...

Il y a quelques jours, alors que j’attendais en file, au terminus de Montréal, l’autobus en direction de Sherbrooke, j’ai aperçu l’homme de ma vie. Un beau brun aux cheveux mi-longs, très relax, en jean et t-shirt avec un softshell The North Face. Ouf! J’y peux rien, ça me fait craquer! Je nous voyais déjà faire de la randonnée et la planification du mariage était presque terminée. Je l’avais déjà vu une fois dans l’autobus, un soir, à Sherbrooke. Et voilà que je le revoyais… avec sa copine à ses côtés. Oups! Meilleure chance la prochaine fois!

Je ne sais pas si c’est seulement pour moi, mais on dirait que cette session-ci fut pleine d’émotions et (mis à part quelques exceptions) de déceptions amoureuses et de questionnements, pour tout mon entourage (et moi-même?). À force de regarder ce qui se passe autour de moi, j’en viens à me demander : C’est quoi l’amour? Cette question me trotte dans la tête depuis quelques semaines, et je suis incapable d’y trouver une réponse! C’est quoi, mais surtout, à quoi ça sert vraiment? Comment sait-on si on a déniché l’amour, le vrai, et comment en est-on certain?

Ouais, parce qu’on s’entend, aujourd’hui, on veut vivre des expériences, on n’est pas prêts à s’engager, ou bien on n’est tout simplement pas encore tombé sur la bonne personne. Combien de doigts vous faut-il pour compter le nombre exact de relations que vous avez eues?

Perso, si je compte mon amoureux en 1ere année, qui était mon voisin et dont la couleur préférée était le mauve (hum, ouin…), je n’ai besoin que de deux doigts. En fait peut-être dix de plus, mais ceux-là, ils ont juste jamais été au courant…

C’est moi qui suis vieux jeu? J’ai toujours cru que je n’aimerais qu’une seule personne, que le premier copain serait le bon. J’y croyais, jusqu’à ce que j’arrive à Sherbrooke. Jusqu’à ce que je réalise qu’il ne m’aura fallu que trois mois de vie à distance pour mettre fin à près de 2 ans de fréquentation et de deux mois de vie commune 24/7 en Europe durant l’été.

Donc l’amour, ça tient à quoi? Pas à grand-chose, selon ce que j'ai pu remarquer… Et pourquoi être avec une personne, si on sait pertinemment que c’est simplement en attendant d’avoir trouvé la bonne? C’est pas un peu égoïste, ça?

Peut-être trouverez-vous que je vis encore dans mon monde de petite fille, mais je crois encore au conte de fées. Je blâme pour ça ma trop forte dépendance aux très hollywoodiens chics flics préfabriqués aux happy endings, ainsi que les princesses de Disney, qui font chier à marier le prince Éric, un vanupied transformé en prince Ali, ou bien la méchante bête qui se transforme en beau et gentil roi. Je suis une amoureuse quétaine finie, et je l’assume parfaitement! J'attend toujours mon prince à moi...

Sauf qu’en ce moment, elle est de plus en plus désillusionnée, Cendrillon. Et puis, elle est franchement bien, seule...

2 commentaires:

Mélanie J. a dit…

J'vois pas en quoi saisir le moment comme il vient est égoïste. Peut-être parce que « la bonne » j'y crois pas, alors l'attendre encore moins. C'est plutôt une forme d'opportunisme, parce qu'on sait jamais rien d'avance.

Anonyme a dit…

Que c'est beau ce que tu écris MC... J'aurais aimé que ça sorte de ma plume ça! Je m'y retrouve!