mercredi 30 avril 2008

Une fois, deux fois, trois fois, vendu!

Ce qui est chouette dans un déménagement, c'est qu'on se retrouve avec la bouffe que Colocs A et C n'ont pas finie. Assez pratique quand ça fait 1 mois que tu t'es pas acheté de pain et que t'as une rage de grilled-cheese au pain blanc!

C'est aussi chouette parce que nouvelle coloc apporte des trucs que t'avais pas nécessairement chez toi...bref, plus de choix et de diversité! On aime ça!

Mais est-ce que c'est vraiment névcessaire d'avoir 4 pots de confiture de la même sorte, 3 bouteilles de ketchup et 2 pots de mayo?

mardi 29 avril 2008

Quitter...pour mieux revenir?

Coloc A est partie samedi après-midi…la chambre tropicale verte a repris son beige fade et vide. Coloc C a quitté dimanche midi. Ne reste plus que moi, seule parmi les vestiges qui m’accompagneront cet été…histoire de garder un peu d’elles avec moi. Ça va faire bizarre…y’a pas d’autres mots.

C’est l’été pour vrai. Les déménagements annoncent toujours le début d’une période…mais aussi la fin d’une autre. La fin d’une session, la fin d’une année scolaire, la fin d’une première étape dans un nouveau monde. On aurait tous voulu qu’elle se continue, tellement on a apprécié cette étape, mais on se dit que la prochaine sera encore mieux… Donc c’est avec un peu d’amertume qu’on s’est quitté, tout en asseyant de se convaincre que l’été va passer vite…et qu’on se reverra d’ici peu, pour initier à notre tour les nouveaux. Plusieurs sont repartis vers le nid familial, quelques uns sont partis à l’aventure, en B-C ou bien à Boston, histoire de se refaire un peu et de se redécouvrir.

Puis y’a ceux qui, comme moi, décident de rester ici. D’encore essayer de nouvelles choses. Pas trop certaine de ce que ça va donner…on verra bien. Mais reste que j’ai hâte! Parce que très bientôt, la fin du mois d’août annoncera le début des cours…et un autre déménagement. Ouais! Dans quelques mois, l’appartement beige #310 abritera de nouveaux étudiants…Ce sera une autre fin…mais surtout, un autre début!

Au moins, Coloc A2 est arrivée dimanche en fin d’après-midi…elle remplit petit à petit le vide qu’il y a eu dans la chambre A pendant ces 26 heures et quelques. Ça va faire bizarre ça aussi, mais ça va faire du bien…faut s’habituer, s’apprivoiser.

samedi 26 avril 2008

En avril, ne te découvres pas d'un fil

Constat d'une promenade au parc Jacques-Cartier un samedi midi.

Fait chaud, faut beau, on se croirait en été.

Les gars en chest avec un collier en argent dans le cou qui se font bronzer (cramer serait le mot juste) dans leur décapotable, ça devrait pas être permis.

Un ptit gars de trois ans qui est tanné de faire du vélo, c'est trognon tout plein.

Un papi en short cargo et en chandail rayé, c'est vraiment cute.

Un semblant de macho (encore avec un collier en argent dans le cou) qui se promène avec un chien-saucisse, c'est loin d'être viril!

Revenir chez soi et découvrir la chambre de coloc A vide, c'est triste...

jeudi 24 avril 2008

Une nuit à l'école

Mon rêve de jeunesse s'est réalisé il y a quelques heures!
Telle Jessica Barker et Vincent Bolduc, j'ai passé la nuit à l'école...sauf que moi, j'ai pas trouvé de méchantes sorcières dans les corridors de la FLSH...juste un concierge!

mercredi 23 avril 2008

RP, abricots séchés et révision de texte

Moi: Quand on parle de directeurs de communication...quand est-ce que communication va prendre un "s"?

Coéquipier: Ben quand il va être au pluriel....

Moi: Ah...euh, ouais, hein!

Finir un travail de session dans un labo d'info pendant la nuit, c'est franchement cool...jme crorais en plein The Breakfast Club, version sherbrooke moderne (et améliorée??)

mardi 22 avril 2008

Le nouveau p'tit Bob sherbrookois 2008

Ça y est, c'est confirmé:
Y'a ma photo juste en dessous de l'expression "perdre son temps" dans le dictionnaire.

lundi 21 avril 2008

Na-na-na-na, na-na-na-na, hey-hey-hey, good bye!

Avec l'ambiance qui règne au Royaume du Beige, rue Dépôt, on se sent pratiquement en plein Tailgate party.

Les voisins qui geulent, les saoûlons criards sous la fenêtre, les bruits de moteur d'autobus en marche 37 heures par jour et le train qui a dû passer au moins 10 fois aujourd'hui. Ne manque plus qu'un stand à hot dog dans le corridor et on est partis pour la gloire!

Re-tient! 20h18...un autre but...à moins qu'un des gars ait apperçu une très grosse araignée et qu'il ait eu la frousse... hum, m'étonnerait bien!


Ça me fait penser...j'espère qu'ils ne m'ont pas entendu chanter La petite sirène sous la douche cet après-midi!

Sa maison est en carton, pirouette, cacahuète

19h14
Tient! Un autre but je pense bien!
C'est avec des moments comme ça que j'apprécie le fait que mes voisins soient célibataires...

dimanche 20 avril 2008

Vive les vacances, au diable les pinitences...

Y'é temps que l'école se termine quand:

-ta chambre est plus que poussiéreuse, mais t'as pas le temps de faire du ménage
-le frigidaire est pratiquement vide

-tu as une discussion de plus de 5 minutes avec une amie à savoir si "malheureusement" est un adverbe de manière ou de modalisation

-tu travailles dans le salon juste pour avoir un semblant de lumière du jour dans ta face

-96% de tes amis sur msn ont comme nick: fin de session de marde, étudie sa vie, RP, grammarde, institumarde, fondemarde

-tu remplaces la fin des mots par " marde" (vois ci-dessus)...ah non, ça on le faisait à longeur d'année...

samedi 19 avril 2008

appartement # 309

L'avantage d'avoir des voisins qui ont la télé, c'est qu'on peut suivre l'actualité sportive, live!

Samedi, 19 avril 2008, 20h17: le Canadien vient de "putter" un but.

Ça pis des murs de cartons, c'est pas mal la même chose.

jeudi 17 avril 2008

J'ai hâte...

...de me retrouver à 46 ans, célibataire, les cheveux rouges et longs, une grosse jupe à fleur, une veste assortie à mes cheveux et du maquillage permanent cheap plein la face, histoire de pas avoir besoin de me maquiller en clown à l'Halloween.

De passer une soirée avec "ma chum de fille" de 52 ans, trop bronzée, les cheveux teints en noir, les vêtement de sa fille de 21 sur le dos, et surement un tatou de rose entre les deux seins, ou bien un bébé tigre sur l'épaule.

De sortir avec mes amis, un jeudi soir au Mondo de Sherbrooke, à parler de mes problèmes de coeur, de mes séparations, de celui que j'aime-et-que-je-ne-quitterais-jamais-même-si-j'y-ai-déjà-pensé-pis-qu'on-le-faisait-cinq-fois-par-jour-sept-jours-par-semaine-j'te-l'dis-ça-y-allait-aux-toasts!

J'ai hâte de faire de la psychologie à 25 cennes, de me croire intéressante et intelligente en parlant de sexe d'une voix un peu trop forte, à côté d'une table de jeunes de 20 ans.

...ouin...c'est avec des voisins de table comme ça que je réalise que je viellis, que j'ignore ce que me réserve l'avenir...mais criff ça ressemblera pas à ça!!!

mardi 15 avril 2008

Heureux hasard...

Rien n’arrive pour rien dans la vie…Je suis loin de croire au destin et aux trucs du genre, mais en ce moment, je commence à me dire que tout ce que l’on vit a sa raison d’être.

Je me dis que perdre un an à Concordia en traduction (bien que ce qu’on apprend, c’est jamais perdu), c’était pas si grave que ça. Ça m’aura permis d’étudier à Sherbrooke avec la meilleure cohorte au monde! Être partie un an plus tôt, je ne sais pas ce qui serait arrivé. Mes amis n’auraient pas étés les mêmes, ma vie aurait été complètement différente. J’aurais pas fait de théâtre. J’aurais rencontré quelqu’un d’autre dans l’autobus un matin. J’aurais peut-être pas dormi dans une tente sous la pluie avec les même gens. J’aurais pas eu les mêmes colocs. J’aurais peut-être pas eu d’amis pour m’aider quand j’étais en peine. J’aurais pas non plus rencontré des rayons de soleil par millier.

La vie est une succession de rencontres fortuites. Des amitiés naissent, des gens font un bout de chemin avec nous, puis partent, sans dire au revoir, ou bien parce qu’ils le doivent vraiment. D’autres resteront pour la vie, partiront quelques fois, mais reviendront toujours en bout de ligne. La durée des visites et des séparations n’est jamais constante…elle va selon l’humeur du temps. Mais chacun à sa place dans nos cœurs. Chaque personne rencontrée nous permet de grandir, de nous découvrir un peu plus. Parce que, ce sont eux qui font ce que nous sommes aujourd’hui.

Cette année, j’ai eu la chance de rencontrer un nombre incroyable de personnes merveilleuses. Je sais déjà que je perdrai de vue certaines d’entre elles, et que quelques unes resteront très près de moi. Je ne sais pas encore qui, je laisse le temps décider des choses.

Mais une chose est certaine, les amis que je me suis faits ici resterons gravés dans mon cœur pour toujours. J’y peux rien moi, si tout ce beau monde est merveilleux!

dimanche 13 avril 2008

Une poussière dans le vent

Hier soir, Poussière de pissenlit s’est lui-même mangé par la racine. ONPP est dans une boite en arbre, Rage de dent a eu son dernier traitement de canal, Idem se noiera dans quelques semaines, après avoir joué à Richmont.

Hier soir, ça a été notre meilleure représentation. J’ai jamais été aussi fière et contente de moi. De nous en fait. Parce que chacun a donné tout ce qu’il avait. « Ce soir, on la joue pour nous! » Tout a bien été! L’équipe des Mille Feux a franchement assuré.

En l’espace d’une semaine, les comédiens, metteurs en scènes et directeurs sont devenus une famille. Des gens bien différents se sont rassemblés grâce à la chose qu’ils ont en commun : l’amour du théâtre. Ceux avec qui je jouais sont devenus mes frères et sœurs. Celles avec qui j’ai travaillé tout au long de l’année aux communications sont dans mon cœur à tout jamais. Ceux que je considérais déjà comme mes amis le sont encore plus; j’ai pu vivre avec eux une expérience extraordinaire et voir en eux des gens merveilleux que je veux garder auprès de moi pour, je l’espère, bien longtemps.

« Ce soir, ONPP meurt. Donnez-lui une belle mort; la mort qu’elle mérite. » C’est assez troublant comme speech de motivation, mais en même temps, c’est la réalité. On ne jouera plus cette pièce. Il aura fallu de nombreuses heures d’écriture et 8 mois de préparation, pour 3 représentations de 45 minutes. Sur scène, lors du dernier salut, la tension s’est relâchée. Les larmes coulaient à flot, les sourires étaient accrochés sur tous les visages. L’adrénaline est remontée quelques temps après. Fous rire, rangement des décors, course, Fort boyard. On avait l’air de vrais enfants, mais qu’est-ce que ça pouvait nous faire!

Et puis voilà, c’est fini. Chacun rentre chez soi. Les câlins et les « je t’aime » n’ont jamais été aussi sincères. Hier soir, une nouvelle famille s’est laissée sur un coin de rue, la larme à l’œil, en s’échangeant numéro de téléphone et adresse courriel. Bonheur, tristesse et nostalgie (déjà) imprégnaient leur cœur.

Ça me rend triste...mais, je pleure pas… j’ai juste une poussière dans l’œil.

samedi 12 avril 2008

Et la lumière fut...en retard?

Ce soir, c’était la deuxième représentation de Poussière de pissenlit.

J’ai appris cette semaine qu’il y avait des règles non écrites dans le monde du théâtre. De un, mauvaise générale, bonne première (c’est vrai dans notre cas) et de deux, la deuxième est toujours la moins bonne (encore une fois très vrai).

La deuxième, elle a toujours tendance à fouarrer : les comédiens sont confiants du succès de la veille, alors ils ne restent pas concentrés. Ça fait qu’on oublie des bouts de textes, ou bien qu’on parle trop vite, ou encore, qu’on décroche de notre personnage.

Mais des fois, c’est pas le jeu des comédiens, le problème, c’est l’éclairage. Et dans une pièce où tout dépend de l’éclairage, ben quand ça chie, ça chie grave! C’est pas mal ce qui s’est passé ce soir pour nous. Des blacks qui n’apparaissent pas assez vite et qui ne durent pas assez longtemps, une lumière sur le mauvais comédien…ou bien le comédien qui croit avoir la lumière sur lui et parle, bien que ce ne soit pas à son tour.
Bref, les spectateurs n’auront pas pu voir, ce soir, l’interscène où Madeleine parle à sa secrétaire Loulou du foie de volaille farci aux algues dans sa sauce aux fraises qu’elle mangera chez Paul et Thierry, ni celle où Jacky, Anselme et Norbert s’amusent à jouer à Battleship. Et c’est la faute à qui tout ça? Bof! En ce moment, je m’en fou un peu! C’est pas si grave maintenant. Ce qui est fait est fait! Le reste du show c’est bien déroulé. On a ri, on a pleuré. Je me suis amusée, et franchement, c’est ce qui compte le plus je crois maintenant!

On ne peut pas applaudir d’une seule main l’a pas eu facile ce soir….mais demain, c’est la dernière, et croyez moi qu’elle sera la meilleure!

vendredi 11 avril 2008

Figure de pique-nique

Dans mon élan de procrastination pause entre deux devoirs, j’ai découvert, sur youtube, un groupe d’humoristes appelé picnicface. Ces jeunes de Halifax font des clips de quelques minutes sur pas mal n’importe quoi. Mais avec 6 gars et 2 filles, on s'entend que des fois, ça tombe un peu trop dans la facilité de jokes "zizi", "nounes", mais surtout, "tits". Parce que c'est pas toujours facile d'être une fille dans une gang de gars.

Allez jeter un œil sur youtube, ils sont franchement comiques! Le vidéo du kiss est mignon, et ceux de good touch, bad touch et de liberty 45 sont franchement cool! Quelques autres laissent cependant à désirer, ou bien c'est simplement que je ne comprends pas l’humour de la Nouvelle-Écosse…

Vous m'en donnerez des nouvelles!

Lunettes de chat, cheveux crêpés et talons rouges

Ça y est! La première est faite! Poussière de pissenlit a finalement prit vie ce soir Wow! J’avais jamais eu ce sentiment je crois. Un trac de spectacle de danse, c’est même pas comparable, c’est rien, à côté de ça. Le théâtre, c’est un tout autre monde, et je viens à peine d’y goûter, que déjà, j’en veux encore!

Ce soir, je me suis retrouvée devant une centaine de gens. Dans les premières rangées, j’ai vu des visages familiers. Ça faisait chaud au cœur de les voir là, mes amis, mais en même temps, ça rendait le jeu un peu plus stressant! Demain, c’est papa-maman-frérôt et coloc A qui seront présents. Puis samedi, encore d’autres amis!

Après la tonne de « spay-net » qu’on ma mise dans la tête (juste assez pour détruire le quart de la couche d’ozone), Madeleine Rosier était enfin prête! Lunettes sur le nez, talons aux pieds, elle pouvait maintenant sauver le monde entier.
*****

J’ai découvert les Mille feux par hasard, aux journées d’accueil en août. J’étais nouvelle, et j’avais envie d’essayer de nouvelles choses. Je n’avais jamais fait de théâtre de ma vie, mis à part un camp d’été à l’île des Moulins quand je devais avoir 9 ou 10 ans. Ma phrase punch, trouvée par moi-même, c’était : « Ferme la porte, ya des mouches dehors! » (Du talent, vous dites!) Mais ça ne m’a tout de même pas empêché de passer les auditions, et de décrocher ce petit rôle. J’en demandais pas plus! Et ce soir, malgré les difficultés qu’on a vécues cette année (du genre 5 comédiens sur 8 qui lâchent au courant de l’année…ou plus précisément 1 mois avant le show), on a réussi à livrer la marchandise avec brio! Enfin, c’est ce que tout le monde m’a dit!

Mais le théâtre, c’est pas seulement jouer…y’a du monde derrière tout ça! J’ai eu la chance, et le plus immense des plaisirs, à faire partie de l’équipe de communication. Des filles extraordinaires! Puis le CE et les metteures en scène, que j’ai appris à connaitre au fil du temps. Des personnes qu’un jour, j’aimerais considérer comme de vraies amies, pas seulement comme des connaissances. Des gens simples, des gens vrais, à qui il fait du bien de parler… Qui prennent le temps de t’écouter, de comprendre ce que tu ressens et de t’aider.

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« Avant toute chose, rappelez-vous que vous êtes ici pour vous amuser! » Au début, la Marie-Claire qui voulait prendre confiance en elle était assez molle, elle comprenait pas trop de quoi il était question, elle était trop stressée. Mais en ce moment, ça va bien! Je comprends mieux et j’ai juste trop hâte de retourner sur scène avec Jacky, Norbert, Anselme, Nina, Sacha et Réjean.

Alors voilà; poussière vit, puis devra s’éteindre samedi… mais... en fait... non! Je crois qu’elle ne s’éteindra pas : il va toujours y avoir un peu d’elle, et de mes nouveaux amis, en moi.

…Puis en plus, voir Docteur Zucco pogner les nerfs après mon maquillage « waterproof », c’est si drôle!...M’excuuuuze, Mathieu!

mardi 8 avril 2008

Hakuna Matata!

Voilà un... proverbe (?!?)... qui est bien choisi, en cette fin de session trop hâtive...

No stress, un jour à la fois, tout comme Timon et Pumba.

Je pense à eux depuis samedi, à la suite d'une "très sérieuse" conversation entre amis à propos du film. Certains (je ne dévoilerai pas les noms ici, histoire de préserver le bien être mental desdites personnes -oui, je sais, je prends les films de Disney un peu trop à coeur-)...certains, donc, pensaient que Brian Adams était le chanteur caché sous les gros minous du roi lion... Oh que non! C'est Elton John, of course! J'irai pas jusqu'à dire que ça m'a offusqué, j'aurais salement l'air conne, mais je pouvais pas en croire mes oreilles! Grâce à youtube, j'ai pu les convaincre du contraire! (wow...c'est presque pathétique mon affaire...) Alors on s'est amusé à chanter Can you feel the love tonight en gang et a imiter les "dance moves" de Sir Elton...

Mais c'est bizarre comment, dans une autre langue, la tristesse et le désespoir de T&P (avouez que ça fait presqu bad ass) peut paraitre ridicule, même faire rire. Bon déjà qu'en français c'était pas si triste...mais je sais pas pourquoi, en hébreu et en thaï c'est foutuement drôle! Encore une fois, vive la traduction! (Mais je le pense pour vrai cette fois-ci.)

jeudi 3 avril 2008

Je t'aime, moi non plus...

Il y a quelques jours, alors que j’attendais en file, au terminus de Montréal, l’autobus en direction de Sherbrooke, j’ai aperçu l’homme de ma vie. Un beau brun aux cheveux mi-longs, très relax, en jean et t-shirt avec un softshell The North Face. Ouf! J’y peux rien, ça me fait craquer! Je nous voyais déjà faire de la randonnée et la planification du mariage était presque terminée. Je l’avais déjà vu une fois dans l’autobus, un soir, à Sherbrooke. Et voilà que je le revoyais… avec sa copine à ses côtés. Oups! Meilleure chance la prochaine fois!

Je ne sais pas si c’est seulement pour moi, mais on dirait que cette session-ci fut pleine d’émotions et (mis à part quelques exceptions) de déceptions amoureuses et de questionnements, pour tout mon entourage (et moi-même?). À force de regarder ce qui se passe autour de moi, j’en viens à me demander : C’est quoi l’amour? Cette question me trotte dans la tête depuis quelques semaines, et je suis incapable d’y trouver une réponse! C’est quoi, mais surtout, à quoi ça sert vraiment? Comment sait-on si on a déniché l’amour, le vrai, et comment en est-on certain?

Ouais, parce qu’on s’entend, aujourd’hui, on veut vivre des expériences, on n’est pas prêts à s’engager, ou bien on n’est tout simplement pas encore tombé sur la bonne personne. Combien de doigts vous faut-il pour compter le nombre exact de relations que vous avez eues?

Perso, si je compte mon amoureux en 1ere année, qui était mon voisin et dont la couleur préférée était le mauve (hum, ouin…), je n’ai besoin que de deux doigts. En fait peut-être dix de plus, mais ceux-là, ils ont juste jamais été au courant…

C’est moi qui suis vieux jeu? J’ai toujours cru que je n’aimerais qu’une seule personne, que le premier copain serait le bon. J’y croyais, jusqu’à ce que j’arrive à Sherbrooke. Jusqu’à ce que je réalise qu’il ne m’aura fallu que trois mois de vie à distance pour mettre fin à près de 2 ans de fréquentation et de deux mois de vie commune 24/7 en Europe durant l’été.

Donc l’amour, ça tient à quoi? Pas à grand-chose, selon ce que j'ai pu remarquer… Et pourquoi être avec une personne, si on sait pertinemment que c’est simplement en attendant d’avoir trouvé la bonne? C’est pas un peu égoïste, ça?

Peut-être trouverez-vous que je vis encore dans mon monde de petite fille, mais je crois encore au conte de fées. Je blâme pour ça ma trop forte dépendance aux très hollywoodiens chics flics préfabriqués aux happy endings, ainsi que les princesses de Disney, qui font chier à marier le prince Éric, un vanupied transformé en prince Ali, ou bien la méchante bête qui se transforme en beau et gentil roi. Je suis une amoureuse quétaine finie, et je l’assume parfaitement! J'attend toujours mon prince à moi...

Sauf qu’en ce moment, elle est de plus en plus désillusionnée, Cendrillon. Et puis, elle est franchement bien, seule...

mercredi 2 avril 2008

rectification...

Je suis encore plus fière de mo maintenant!!
C'était pas 60 personnes qu'il y avait, c'était 108!!

Wow! C'est si valorisant de voir que ce que l'on fait, c'est jamais pour rien, et que les gens l'apprécient vraiment!

Ça fait chaud au coeur, disons!