Ce soir, c’était la deuxième représentation de Poussière de pissenlit.
J’ai appris cette semaine qu’il y avait des règles non écrites dans le monde du théâtre. De un, mauvaise générale, bonne première (c’est vrai dans notre cas) et de deux, la deuxième est toujours la moins bonne (encore une fois très vrai).
La deuxième, elle a toujours tendance à fouarrer : les comédiens sont confiants du succès de la veille, alors ils ne restent pas concentrés. Ça fait qu’on oublie des bouts de textes, ou bien qu’on parle trop vite, ou encore, qu’on décroche de notre personnage.
Mais des fois, c’est pas le jeu des comédiens, le problème, c’est l’éclairage. Et dans une pièce où tout dépend de l’éclairage, ben quand ça chie, ça chie grave! C’est pas mal ce qui s’est passé ce soir pour nous. Des blacks qui n’apparaissent pas assez vite et qui ne durent pas assez longtemps, une lumière sur le mauvais comédien…ou bien le comédien qui croit avoir la lumière sur lui et parle, bien que ce ne soit pas à son tour.
Bref, les spectateurs n’auront pas pu voir, ce soir, l’interscène où Madeleine parle à sa secrétaire Loulou du foie de volaille farci aux algues dans sa sauce aux fraises qu’elle mangera chez Paul et Thierry, ni celle où Jacky, Anselme et Norbert s’amusent à jouer à Battleship. Et c’est la faute à qui tout ça? Bof! En ce moment, je m’en fou un peu! C’est pas si grave maintenant. Ce qui est fait est fait! Le reste du show c’est bien déroulé. On a ri, on a pleuré. Je me suis amusée, et franchement, c’est ce qui compte le plus je crois maintenant!
On ne peut pas applaudir d’une seule main l’a pas eu facile ce soir….mais demain, c’est la dernière, et croyez moi qu’elle sera la meilleure!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire