lundi 31 mars 2008

Je l'ai bravée, cette montagne.

En y pensant bien, elle n'était pas si grosse cette montagne. Ce matin, elle avait pris la taille d'une colline, puis plus le temps avançait, plus elle ressemblait à une butte, à une motte de terre et de gazon. En ce moment j'ai l'impression que ce n'était simplement qu'un trou de bouette.
Ouais, les perspectives changent, selon l'importance qu'on donne aux choses.
Je peux même affirmer avec un soupçon de certitude que c'était agréable ce stress. Je suis fière de moi. C'est rare que je me dit ça, mais bon, aujourd'hui je crois que j'ai le droit. J'me félicite, j'me dit bravo, j'me donne même une tape dans le dos. (Tiens, ça pourrait presque faire des belles paroles de chansons ça!)
Organiser des conférences, c'est pas de tout repos (une chance que je n'étais pas seule). Parler devant près de 60 personnes non plus...surtout quand la moitié sont tes amis, le quart sont des gens dont tu ignores l'exitence, et l'autre quart sont des professeurs et des journalistes de TVA. C'est pas si gros 60 personnes, mais c'est franchement plus imposant que de parler à 200 personnes que tu ne vois pas assis dans une salle sombre. Mais bon, je considère m'en être bien tiré aujourd'hui. Je n'ai pas oublié la moitié de ce que je voulais dire (comme l'autre fois), je n'avais pas les genous qui menaçaient de flancher à tout moment (comme l'autre fois), et le plus important, je ne suis pas tombée de mes souliers à talons hauts (presque comme l'autre fois)!
Bref, ça va mieux. Et comme dirait l'autre: "On arrivera à Noël en même temps que tout le monde!"
Au moins on aura appris quelque chose de ces aventures: toujours bien relire son texte, parce que Gerry ne fait que du copier-coller!

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