Dimanche. 27 janvier 2008. 19h. J’ai pas encore souper et je sens que mon ventre va faire des siennes dans quelques instants. Talents et envies culinaires en grève depuis mon retour à Sherbrooke (faire à manger pour une personne, c’est vraiment plate!), je sors tout l’attirail nécessaire pour me concocter le «super-sandwich», gracieuseté d’Adam Sandler dans «Spanglish». Un œuf tourné entre deux tranches de pain, fromage fondu, tomate, laitue et bacon, que je change pour du jambon, comme c’est gras et tout et tout. (J’me dis que j’aime pas le bacon, et de cette façon j’en mange pas…ça semble stupide, mais ça marche!) Ce jambon, il traine dans le frigidaire depuis je ne sais quand. En pensant que c’était la propriété de ma coloc, je l’ai laissé choir sur sa tablette sans trop me poser de questions. Après avoir demandé à la-dite coloc son lien de relation avec le-dit paquet de jambon, j'ai su qu'elle ne le connaissait pas: "Euh, Mélan, c'est tu a toi le jambon dans le fridge, ou ben ça date de l'autre fois?" "Euh, non c'est pas à moi..." (En fait, c’était un reste de souper de filles où l’on avait pleuré nos vies de non amour, crème glacée, oréos, chocolats et croquettes à la main…des filles, ça peut être dégeu des fois!) J’agrippe donc le paquet et y lis: 8 janvier.
«8 janvier! Ark! Ah, non, c’est l’année! Fiou! C’est 19, la date. » (À ce moment précis, j’ai totalement oublié qu’on était le 27 janvier.) J’approche mon nez du paquet. « Pffiiou!! Ahh! On est le 27 aujourd’hui! » Jambon à la poubelle. Déception. J’en suis alors à cuire mes œufs, que ma spatule vient crever, encore une fois. Double-déception. Au moins, y'a pas de bébittes dans ma laitue...puis ma sandwich était bonne pareil...
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Rien n’est plus simple que de se faire cuire un œuf, et rien n’est plus facile que de le « scrapper » solide dans la poêle! Je cuisine depuis aussi longtemps que je me souvienne. (J’aime cette expression vague qui veut tellement rien dire!) C'est dans le temps où mon grand-père, de peur que je plonge tête première dans la friteuse lors de la confection des traditionnels beignes de Noël, me confinait à faire les trous avec le dé à coudre enfariné qui glissait toujours de mes doigts. C'est pas cool...
Donne-moi n’importe quoi, je vais faire quelque chose d’extra… Malgré cela, depuis quelques temps, je m’arrange toujours pour péter mon jaune d’œuf. Frustrations à coup sur, chaque fois!
Les jaunes d’oeufs, c’est pas mes amis!
Josée DiStasio…viens dont faire un tour dans ma cuisine!
2 commentaires:
On devrait se lancer dans la restauration tous les deux. Je crève jamais mes oeufs, et je fais tout le reste tout croche. Ensemble on se complète :)
Waa quelle bonne idée! Je vois déjà le nom du resto: On ne peut pas ne pas cuisiner. Vraiment, Watzla, sa théorie elle s'applique à n'importe quoi!
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