dimanche 12 avril 2009

Horloge bio... dégradable

Je devrais travailler, je suis pas capable.

Je pourrais aller me coucher, j'en ai pas envie.

Déjà la fin de la session. C'est drôle, tout va si vite. J'me disais l'autre jour que, si je n'étais jamais partie, je serais probablament encore avec lui.

Je finirais à l'instant même un bac dans une université que j'aimais pas tant. Je serais théoriquement traductrice, ou bien, avec de la chance, j'aurais pu finir mes cours de LSQ et aller faire mon certificat en interprétation visuelle.

Je vendrais encore du linge de sport et des sacs de couchage à des voyageurs qui partiraient aux quatre coins du monde, et avec qui je parlerais pendant des heures de mes voyages en Europe.

Je sortirais pas à Montréal, parce que trop paresseuse de traverser le pont en soirée, et déjà blasée d'avoir passée la semaine dans le métro en direction de Guy-Concordia.

J'irais prendre des marches à l'ile des Moulins, j'écouterais un film le vendredi soir et Tout le monde en parle le dimanche. On irait au biodôme et à l'insectarium, seulement quand il aurait des billets gratuits.

Je continuerais peut-être à danser.

Finalement, je suis bien contente d'être où je suis. Peut-être que mon ancienne future vie n'aurait pas vraiment été comme ça, mais j'aime croire que oui. Ça me permet d'apprécier encore plus ma vie régionale.

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