La perte de motivation hante les quatre murs de ma chambre…pas nouveau me direz-vous. Je flâne et rêvasse dans ma tête depuis bon nombre d’heures, et ces devoirs que j’avais si savamment prévu entamer, faire et finir, sont en train de « prendre le bord », pour utiliser cette expression si douce et riche.
Malgré ma super ambition et motivation de la veille (j’ai préféré aller étudier à la brûlerie -mon nouvel endroit préféré à Sherbrooke où m’attend mon chaï latté hebdomadaire- plutôt que d’aller jouer à « Rock band » avec des amis, casser ma voix (et les oreilles des autres, par le fait même!) sur des « tunes » karaoké. Je suis revenue relativement tôt, j’ai lu un peu, fait de la planche à voile dans Internet (oui, je sais :c’est laid « dans », mais c’est le mot juste -vive ces cours de rédaction-), puis je suis allée au dodo dans ma moitié de lit double, l’autre étant habitée par le quart de mon garde-robe, mon état de fille qui sait jamais quoi porter oblige.
Ce matin, j’ai bravé la paresse et, après une bonne heure de « snoozage », j’ai mis les pieds sur le sol. 8h00. J’ai déjeuné dans ma chambre, histoire de ne pas réveiller celle que mon sofa abritait pour la nuit, puis je me suis mise au travail. 9h00… Maintenant. 17h00. J’ai au moins 9 lignes d’écrites, un courriel inutilement trop long d’envoyé à tous mes amis, 1000 conversations électroniques avec mon père puis le clan CRM au grand complet, une conversation téléphonique avec ma grand-mère, des nouvelles de l’Allemagne, mais toujours pas de devoirs de terminés. Comment j’ai pu faire ça? Si seulement je le savais!
L’idée d’aller me dégourdir les jambes a vaguement effleuré mon esprit, qui est rapidement revenu à la raison quand le froid s’est fait sentir. Malgré les 20 degrés qui sont supposés réchauffer ma chambre, mes bas de ski (même si je fais pas de ski), mes pantoufles poilues et les 1000 pelures (j’exagère à peine) que j’ai sur le dos, c’est toujours la Sibérie dans cet appartement beige…
…reste que cette fausse lettre de demande de subvention pour le monsieur de Bombardier ne s’écrira pas seule. Que pensez-vous de, cher milliardaire, mon organisme de pauvre vous demande de l’argent pour que ces jeunes puissent faire du vélo et du ski, malgré le fait qu’ils ne voient pas… Allez! J’y retourne!
1 commentaire:
c'est pas toujours la sibérie dans notre appart...c'est dans ta tête :P
ta coloc qui t'aime
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