Quand vous regardez une personne. Que voyez-vous?
Quand vous jugez cette personne. Que savez-vous vraiment d'elle?
Quand vous imaginez ce qu'elle peut être, vivre, ressentir, comprendre, voir. Qu'imaginez-vous?
Quand les gens vous regardent. Que voient-ils?
Quand vous mentez pour avoir l'air plus fort. Que pensent-ils de vous, selon vous?
Quand vous décidez de vous ouvrir. Que disent-ils?
On a toujours peur de ce que les gens pensent. Du moins, je sais que moi j'en ai eu peur. Sûrement encore aujourd'hui. Mais je sais que la personne la plus effrayante, c'est nous-même. C'est le jugement que l'on porte à soi-même. Le fait de se trouver lâche ou incapable, parce qu'on a l'impression qu'on perd le contrôle de notre vie. Le fait de dire qu'on n'a pas le droit. Qu'on doit être plus fort. Même si on se permet de dire aux autres qu'ils ont le droit, eux, d'être moins fort. Parce qu'on est là pour eux. Mais nous, alors là, pas question! On ne veut pas que personne soit là pour soi-même. Et on a l'impression d'être seul, entouré de tous ces gens qu'on aime et qui nous aiment, mais dont on ne prendra jamais la main. À cause de cet orgeuil mal placé. Et on essait de s'aider du mieux qu'on peut. Pas à pas. On retrouve l'envie de faire ce que l'on aimait tant avant.
Moi, j'essaie de retrouver la force d'écrire. Ma plume est cassée. Je ne sais même pas si elle a déjà été bonne. Mais je m'en fou ce soir. Taper ces quelques mots, réentendre le son des doigts qui pianotent sur le clavier, c'est comme un baume sur le coeur.
C'est tout. Si la motivation revient, le reste reviendra pas à pas... de tortue...
La nouvelle affiche de Guy Nantel est excellente!
Il y a 12 heures